Depuis le premier bilan des performances françaises et britanniques que nous avions dressé, de nouvelles médailles ont été accrochées au palmarès des deux pays. La France s’en est adjugé 6 de plus, 3 d’entre elles en judo, portant son total à 13 médailles. La Grande-Bretagne, elle, en a raflé 11 pour un total de 24 médailles glanées depuis le début des Jeux.
Un tableau florissant côté british
Depuis mardi, la délégation du Royaume-Uni a ajouté deux nouvelles médailles d’or à sa collection, portant à six son palmarès total.
Beth Shriever s’est illustrée en BMX en se parant du titre olympique, tandis que l’équipe masculine de relais 4x200m nage libre en a fait de même dans les bassins tokyoïtes. D’autres médailles sont à noter dans les deux domaines : le jeune londonien Kye White a assuré la médaille d’argent chez les hommes en BMX, alors que Luke Greenbank a assuré la médaille de bronze en 200m dos hommes, la cinquième pour la natation britannique.
Les autres médailles nouvellement conquises par les britanniques se répartissent sur différentes disciplines. Deux médailles d’argent ont été raflées en triathlon hommes et femmes par Alex Yee et Georgia-Taylor Brown, et une troisième par Mallory Franklin en slalom de canoë. Des médailles de bronze ont également été subtilisées en gymnastique, en aviron, en tir et en équitation.
Un bilan plus mitigé côté français
Le point d’orgue de la semaine française aux Jeux Olympiques de Tokyo est survenu grâce à l’aviron : en finale du deux de couple hommes, Matthieu Androdias et Hugo Boucheron ont remporté le titre olympique à la force de leurs bras. Il s’agit de la 3ème médaille d’or arrachée par la délégation française. L’aviron féminin est également à l’honneur grâce à la médaille d’argent remportée en deux de couple poids léger par Claire Bové et Laura Tarantola, la première pour un équipage français féminin depuis 1996.
Pour le reste, nos Bleus enchaînent les désillusions. Aujourd’hui, ce sont plusieurs franches opportunités de médailles, voire de titres olympiques, qui ont filé entre les doigts des athlètes bleu-blanc-rouge en judo, en escrime et en BMX.
A commencer par la défaite essuyée par la légende du judo Teddy Riner dès les quarts de finale de la catégorie +100kg. Le Français, décuple champion du monde et double champion olympique en titre, portait sur ses épaules l’espoir d’ajouter une première place supplémentaire à la cuvée 2021, déjà très bonne des judokas français. S’il s’est incliné face au numéro un mondial russe Tamerlan Bachaev, Riner est parvenu à se remobiliser pour obtenir sa place en petite finale lors des repêchages de l’épreuve. Au cours de cette finale de consolation, il a pris le meilleur sur le japonais Hisayoshi Harasawa pour décrocher la médaille de bronze, sa quatrième médaille olympique. Dans le même temps, Romane Dicko et Madeleine Malonga se sont respectivement emparées de la médaille de bronze dans la catégorie +78kg femmes et de sa sœur d’argent dans la catégorie -78kg femmes. Des performances exceptionnelles qui permettent au judo français de cumuler 7 médailles (une en or, 3 en argent et 3 en bronze), égalant le record de 1992 et 2012.
Du côté de l’escrime, l’équipe de France d’épée, triple championne olympique en titre, a été battue d’entrée par l’équipe japonaise, future vainqueure du tournoi. Un coup de massue pour l’escrime française. Heureusement cette dernière peut compter sur l’équipe féminine de fleuret, qui est parvenue à mettre la main sur la médaille d’argent grâce à ses quatre bretteuses : Anita Blaze, Astrid Guyart, Pauline Ranvier et Ysaora Thibus. Une autre déception attendait nos Français, en BMX cette fois-ci. Trois bleus se tenaient sur la ligne de départ parmi les sept participants de la finale. Les chances de décrocher ne serait-ce qu’une médaille étaient prometteuses, mais il n’en fut rien : ils termineront respectivement 4ème, 6ème et 7ème.