À l’approche des Jeux Olympiques de Tokyo censés se dérouler du 23 juillet au 08 août prochains, la rédaction a souhaité vous faire connaître l’histoire inouïe de la nageuse syrienne de 23 ans Yusra Mardini.
L’adolescence de Yusra ne fut tristement pas commune. En 2015, alors qu’elle n’était âgée que de 16 ans, elle dut quitter sa terre natale syrienne, pour échapper à la guerre qui faisait rage. Avec Sarah, sa sœur aînée, elle fuit d’abord vers Izmir avant d’embarquer, avec une dizaine d’autres personnes, pour l’île grecque de Lesbos sur un rafiot de fortune. Alors que le bateau tomba en panne et condamna les passagers à bord à une mort certaine, les deux sœurs, ainsi qu’une autre femme, se mirent à l’eau pour tirer, pousser, porter et guider l’embarcation sur la terre ferme, à trois heures de nage de là.
La natation, une discipline qui fait partie d’elle
La jeune femme commença la natation très tôt, alors qu’elle n’était qu’une enfant. D’abord contrainte par son père, elle finit par se laisser séduire par cette discipline exigeante et s’entraîna en caressant le doux dessein d’accéder aux JO. Elle reçut l’asile politique en Allemagne et ne tarda pas à être rejointe par sa sœur, puis par son père. Elle débuta alors un entraînement rigoureux pour les Jeux Olympiques de Rio, dans lesquels elle concourra durant l’été 2016 au sein de la première équipe d’athlètes réfugiés. Forte d’une détermination à toute épreuve, Yusra Mardini écrivit en 2019 « Butterfly », un ouvrage retraçant sa vie du petit au grand bain en passant par cet événement qui ne l’a rendue que plus forte et opiniâtre. C’est à nouveau en défendant les couleurs de la Refugee Olympic Team que la sportive devrait concourir cette année dans la ville de Tokyo !