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Jet Blue à la conquête de l’Europe avec sa nouvelle ligne aérienne New York - Londres

Un avion Jet Blue prenant son envol.Un avion Jet Blue prenant son envol.
Tomas Del Coro - Flickr
Écrit par Maël Narpon
Publié le 12 août 2021

La compagnie aérienne Jet Blue, largement méconnue en Europe, se lance dans les transits de l’autre côté de l’océan Atlantique. Pour ce faire, elle prend position sur la ligne aérienne la plus lucrative du monde reliant l’aéroport John F. Kennedy de New York à celui d’Heathrow à Londres.

 

Jet Blue est réputée pour ses tarifs abordables et son service convivial, elle opère principalement aux Etats-Unis et dans les Caraïbes. La compagnie américaine fondée en 1999 prend donc cette initiative malgré la pandémie et peu après l’annonce du gouvernement britannique dispensant de quarantaine les voyageurs doublement vaccinés en provenance des Etats-Unis. Une mesure qui a pris effet le 2 août dernier.

Elle vise ainsi à conquérir des parts de marché grâce aux prix bas qu’elle pratique tout en cherchant à relancer une des liaisons les plus fréquentées au monde. Jet Blue ne compte pas s’arrêter là et devrait commencer à proposer des vols vers l’aéroport de Gatwick d’ici la fin du mois de septembre ainsi qu’essayer d’établir une connexion entre Boston et Londres dans le courant de l’année prochaine.

Attendue au tournant par ses habitués, Jet Blue propose donc des billets aller-retour en classe économique démarrant au prix de 595 dollars (avec l’aller simple à seulement 202$). Les tarifs aller-retour en classe « Mint », comprenant 24 suites privées avec couchettes, débuteront quant à eux à 1660$, un prix bien inférieur à ceux de ses concurrents.

La compagnie aérienne avait pourtant été fortement touchée par la pandémie de Covid-19, encore plus que la plupart des autres compagnies aériennes américaines, car ses différentes plateformes de correspondance ont été tout particulièrement affectées par des confinements successifs.

À noter que, si les clients côtés américains peuvent se satisfaire pleinement d’une telle extension de l’activité de Jet Blue, elle ne pourra profiter qu’à peu de citoyens britanniques tant que l’interdiction pour eux d’entrer sur le territoire américain perdurera. Seuls sont autorisés à y voyager celles et ceux transitant depuis des régions du monde autres que le Royaume-Uni, la République d’Irlande, l’espace Schengen, l’Iran, le Brésil, la Chine, l’Afrique du Sud et l’Inde.

Cette entreprise menée par Jet Blue constitue ainsi un pari risqué pour la firme new-yorkaise, étant privée de toute la clientèle possédant seulement un passeport britannique, d’autant que moults compagnies aériennes à bas coût ont échoué par le passé à conquérir les liaisons transatlantiques.

 

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