Le Président français Emmanuel Macron a averti hier Boris Johnson à la veille du sommet du G7. Le chef d’État se tient prêt à user de son droit de veto à l’égard de toutes tentatives de renégociations de l’accord nord-irlandais transigé entre européens et britanniques dans le cadre du Brexit.
Emmanuel Macron n’a pas hésité à taper du poing sur la table concernant les aspirations de la Grande-Bretagne à revenir sur les dispositions douanières spécifiques à l’Irlande du Nord. « Ce n’est pas sérieux de vouloir remettre en question en juillet ce à quoi nous sommes parvenus après des années de débat. Ce n’est pas une question entre la France et le Royaume-Uni mais une question entre l’Europe et la Grande-Bretagne » a déclaré le Président de la République française.
Les États-Unis et le Royaume-Uni sur la même longueur d’onde ?
Cette réaction intervient après que la question ait été abordée pendant le premier tête-à-tête survenu entre Boris Johnson et Joe Biden, à l’issue duquel l’annonce d’un terrain d’entente sur la question nord-irlandaise a été faite. Lors d’une interview de Boris Johnson à la BBC, le chef du gouvernement conservateur a tout de même affirmé que « tout le monde avait un intérêt énorme à s’assurer que nous gardions la symétrie essentielle présente au sein de l’accord du Good Friday Agreement. Ce traité de paix permit de mettre fin en 1998 à trente années d’affrontements sanglants sur le sol irlandais.