Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 1
  • 0

La zone Ulez fortement remise en cause par les prochaines élections à la mairie

En pleine campagne électorale à la mairie de Londres, plusieurs candidats ont déjà annoncé vouloir mettre fin à la zone Ulez. Susan Hall, représentant le parti Conservateur, et Sadiq Khan, l’actuel maire représentant le parti travailliste, en ont fait un des sujets principaux de leur campagne.

Zone UlezZone Ulez
Écrit par Maëlle Giroud
Publié le 26 mars 2024, mis à jour le 2 avril 2024

La zone Ulez fait débat depuis plusieurs mois. Elle est un des sujets prédominants de la campagne électorale à la mairie de Londres. Susan Hall, représentante du parti Conservateur et Sadiq Khan, actuel maire de la capitale anglaise, ont annoncé ne pas soutenir le projet. Pour rappel, cette zone a pour objectif d’améliorer la qualité de l’air dans la ville.

Si vous y circulez, mais que votre véhicule n'est pas enregistré auprès des services britanniques et qu'il ne respecte pas les normes minimales de cette zone, vous devrez payer une taxe environnementale (12,50£ par jour). 

La prise de position de Sadiq Khan, actuel maire de Londres, peut paraître surprenante. En effet, il est à l’origine de la création du projet de la zone Ulez, et annonce maintenant ne pas soutenir son maintien. Cette décision semble faire suite au mécontentement exprimé par les Londoniens.

 


Pourquoi vouloir mettre fin à la zone Ulez ?

Les Londoniens ont exprimé leur mécontentement concernant l’efficacité de l’initiative pour réduire la pollution atmosphérique. Ils soutiennent que la plupart des polluants proviennent d'autres sources, comme le chauffage domestique et l'industrie.

D’autres soulignent également que l'Ulez ne s'applique qu'à une partie de Londres et que la pollution atmosphérique peut simplement se déplacer vers les zones non réglementées.

Pour d’autres Londoniens, le coût de la redevance quotidienne est jugé beaucoup trop élevé. Celui-ci est beaucoup trop contraignant pour les travailleurs dépendant de leur voiture. 

Certains candidats à la Mairie de Londres craignent que l'Ulez nuise aux entreprises locales en dissuadant les clients et les livraisons. D'autres s'inquiètent de l'impact sur les travailleurs qui ne peuvent pas se permettre de payer la redevance Ulez et qui risquent de perdre leur emploi.