Avec l’inflation, certaines familles britanniques peinent à assumer les frais engendrés par leurs animaux de compagnie. Certaines se privent même de manger à leur faim pour pouvoir les nourrir.
Les associations animalières s’inquiètent des conséquences de la hausse du coût de la vie sur le bien-être des animaux de compagnie au Royaume-Uni. Beaucoup de foyers britanniques ont déjà confié aux médias devoir choisir entre se nourrir ou chauffer leur maison. Dans ces terribles calculs s’ajoutent parfois des bouches à nourrir, celles de nos chers amis à poils ou à plumes.
Pendant la pandémie, près de quatorze millions de Britanniques ont accueilli chez eux un nouveau compagnon de vie. Mais à mesure que les factures augmentent, certains foyers modestes en arrivent à devoir choisir entre se nourrir, et nourrir leurs animaux. Bien souvent, les propriétaires d’animaux de compagnie préfèrent manger “des haricots sur du pain pendant une semaine” (Natalie Everett pour the i Paper) plutôt que de ne pas parvenir à nourrir leurs bêtes.
Face à cette situation, plusieurs associations en Angleterre et au Pays-de-Galles ont décidé de mettre en place des banques alimentaires destinées aux animaux. De son côté, la société de protection des animaux, la RSPCA (Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals), s’est dite “préoccupée” face à la hausse du coût de la vie qui pourrait venir “empirer une situation déjà inquiétante”. Coordinatrice du projet de banque alimentaire, elle s’est cependant dite “prête à étendre le projet” pour prolonger dans le temps l'aide apportée aux familles modestes.