

L’organisation des traditionnelles assemblées générales du printemps semble sérieusement perturbée à cause de la pandémie du coronavirus. Les réunions ne pouvant pas se tenir virtuellement, les grandes entreprises demandent au gouvernement de prendre des mesures d’urgence.
Le London Stock Exchange Group (LSE) et d’autres institutions de la City font pression pour que le ministère des affaires, de l’énergie et de la stratégie industrielle (BEIS) modifie la loi sur les sociétés et autorise des réunions virtuelles. Plusieurs cabinets d’avocats et grandes sociétés cotées en bourse feraient également pression sur le gouvernement en ce sens.
A savoir que les assemblées générales constituent la plus importante occasion pour les investisseurs de demander des comptes aux conseils d'administration des entreprises. Problème : une proportion importante des personnes assistant aux assemblées générales sont des investisseurs privés à la retraite, soit des personnes plus vulnérables à l’épidémie.
Sur le même sujet
