L’arrêt national provoqué par la pandémie de coronavirus a entraîné une forte baisse de la pollution atmosphérique dans les grandes villes du Royaume-Uni. Les données proviennent des stations de surveillance de l'air ambiant dans les villes, situées loin des routes principales. Elles révèlent une baisse de la pollution des particules fines variant d’un tiers à la moitié entre Londres, Birmingham, Bristol et Cardiff. Les scientifiques recensent également des baisses de 10 à 20 % de la pollution de dioxyde d’azote (NO2) dans d’autres villes comme Manchester, York ou encore Belfast.
Le facteur le plus important est la réduction du trafic routier, car il est peu probable que d'autres facteurs tels que l'exploitation des centrales à gaz, le chauffage des bâtiments et les émissions des exploitations agricoles aient changé dans l'ensemble.
La pollution devrait encore baisser dans les jours à venir. Le pays reste totalement arrêté alors que des vents d’ouest devraient balayer encore un peu plus la pollution du pays. A savoir que l’analyse est préliminaire, car le calibrage complet des données prend du temps même si des relevés similaires ont été faits aux quatre coins du monde. De l’Italie à la Chine en passant par les États-Unis, depuis que l’épidémie du coronavirus sévit, la pollution baisse.