L’application britannique de revente de vêtements Depop connaît un succès fulgurant au Royaume-Uni et un peu partout dans le monde. Depuis quelques années, la seconde main est devenue la nouvelle façon de consommer.
26 millions d’utilisateurs dans le monde. Depop est une plateforme en ligne sur laquelle vous pouvez vendre ou échanger vêtements, chaussures et accessoires en tout genre. Disponible uniquement au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Italie sur IOS et Android, l’application vous permet de vider vos placards comme de les remplir. Le bonheur des uns fait le bonheur des autres. Vous n’aimez plus cette paire de chaussures que vous portez depuis des années mais vous ne voulez pas non plus la jeter de par son parfait état ? Quelqu’un d’autre pourrait aimer cette paire autant que vous lorsque vous l’aviez achetée.
Véritable phénomène chez les jeunes, Depop est devenu la nouvelle application à télécharger absolument. 80% des utilisateurs britanniques sont âgés de moins de 26 ans. Un tiers des 16-24 ans sont inscrits sur la plateforme au Royaume-Uni. Son équivalent français Vinted, lui aussi, fait fureur auprès de la jeunesse dans l’Hexagone. Acheter des produits de marque à des prix cassés, là est le principal avantage de ces applications. Pour tous ceux qui auraient rêvé de vivre à l’époque de leurs parents, vous trouverez forcément votre bonheur sur Depop.
Un boom incroyable ces dernières années
La seconde main ne date pas d’hier. Avant l’émergence des applications de revente de vêtements comme Depop, les friperies, aussi appelées thrift shops, existaient déjà. Depuis bon nombre d’années, des associations collectent des vêtements, des chaussures et des accessoires pour les revendre. C’est le cas d’Emmaüs en France, ou d’Oxfam au Royaume-Uni. Même si l’affluence vers ces magasins associatifs n’est pas nouvelle, de plus en plus de personnes s’y tournent. Certains pour des raisons financières, d’autres pour des raisons éthiques.
L’industrie du textile se place en deuxième position au classement des plus polluantes au monde, juste après celle du pétrole. Il faut 7 000 à 10 000 litres d’eau pour produire un seul jean. La période de la pandémie a permis à beaucoup d’ouvrir les yeux et de prendre conscience de l’impact de leurs actions au quotidien sur l’environnement. Les méthodes de consommation ont largement évolué cette dernière année. Si certains commencent à peine à faire le tri et à recycler le plastique et le papier, d’autres sont déjà plus avancés. La seconde main apparaît être un bon compromis entre la nouvelle tendance du vintage et le recyclage.
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