Seules 21% des femmes interrogées au Royaume-Uni pensaient avoir accès à l’avortement pendant l’épidémie de Covid-19, contre 81% avant la crise sanitaire.
Une tendance globale qui pourrait entraîner un véritable baby-boom dans les mois à venir.
900 000 grossesses non désirées sont estimées à travers le monde par l’association Marie Stopes International, qui a interrogé 3000 femmes âgées de 16 à 50 ans au Royaume-Uni, en Inde et en Afrique du Sud.
Les Britanniques semblent cependant moins concernées puisque les experts prédisent au contraire, une baisse de la natalité.
L’épidémie témoigne qu’une fois de plus, les femmes les plus vulnérables sont directement impactées en cette période de crise.
En effet, quelques 2 millions de femmes se sont privées des soins offerts par l’association MSI entre janvier et juin dernier.
En cause ? Le manque d’accès à l’information mais aussi la priorité donnée aux soins liés au Covid-19, la peur d’être contaminées dans les établissements de santé et des perturbation dans l'approvisionnement en moyens de contraception.
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