« Leur séparation n’a que trop duré ». Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au Tourisme français, a annoncé l’ouverture d’une procédure dérogatoire pour permettre aux amants non-mariés de se retrouver, malgré la fermeture des frontières de nombreux pays.
À l’instar de Raymond Rambert, journaliste français exilé loin de celle qu’il aime à Oran, ville aux prises de la Peste dans le roman d’Albert Camus, des milliers de personnes sont aujourd'hui bloquées loin de leur moitié.
Faute d’union en bonne et due forme, ces couples binationaux non-mariés, non pacsés, voire seulement fiancés, souffrent d’une séparation imposée par les restrictions de déplacement liées au Covid-19.
De plus en plus de pays en effet ferment leurs frontières pour endiguer la propagation de la pandémie sur leur territoire et alertent contre tout voyage qui ne serait pas indispensable. Ainsi, la France est inscrite sur la liste rouge du Royaume-Uni depuis ce vendredi 14 août. Les interactions entre les deux pays sont de ce fait, plus difficiles.
« Ce virus n’aime pas l’amour, nous si »
Dans un élan pour retrouver leur cher et tendre, nombreux sont ceux qui ont entamé une démarche pour obtenir un visa touristique. Une tentative qui échoue dans la plus grande majorité des cas, le tourisme n’étant pas considéré comme un déplacement urgent.
Fort heureusement pour les tourtereaux, le gouvernement français a entamé une procédure dérogatoire visant à remédier à ce vide juridique et à endiguer la grogne des amoureux du monde entier, unis par le mouvement #LoveIsNotTourism.
« Les conjoints devront se présenter au consulat avec des documents attestant d'activités communes, leurs pièces d'identité, une preuve de résidence en France pour le conjoint français, un titre de transport aller et retour », a déclaré M.l-Lemoyne.
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