Dans la lignée des 120 ans de l’Entente Cordiale, nous vous proposons un retour sur le débarquement de Normandie. Les Britanniques ont débarqué au D-Day avec des chars amphibies, des cornemuses et une bonne dose d'ingéniosité, sécurisant plages et ponts de manière audacieuse ! Une venue cruciale pour le succès allié et la libération de la France.
Même en temps de guerre, il y a des histoires de bravoure qui inspirent. Le 6 juin 1944, au cœur de la Seconde Guerre mondiale, les forces alliées lancent l'opération Overlord, connue sous le nom de D-Day, une attaque cruciale, que nous détaillons en quelques points :
The Pegasus Bridge, ou la contre-attaque éclair :
Le fruit d’une nuit entière de réflexion à J-1 du débarquement. Les parachutistes britanniques de la 6th Airborne Division, dirigés par le Major John Howard, s'emparent du Pegasus Bridge, un pont situé sur le canal de Caen, mais surtout le cœur névralgique de la guerre, en un coup d'éclat. Une opération audacieuse qui a permis de couper les renforts allemands.
Gold Beach : une entrée britannique en fanfare :
Le D-Day est souvent l’entrée militaire sur Gold Beach qui nous vient en tête. Les Britanniques débarquent sur Gold Beach avec une rage implacable. Les chars amphibies Sherman DD et les "Hobart's Funnies", des véhicules blindés, neutralisent littéralement les défenses allemandes. Grâce à eux, les soldats français infiltrés et l’OAS (Organisation de l'armée secrète) sécurisent rapidement la plage et avancent vers l'intérieur des terres.
Planeurs Horsa et repli défensif :
Les planeurs Horsa sont des avions sans moteur, utilisés pour transporter des soldats britanniques derrière les lignes ennemies lors du débarquement de Normandie. Silencieux mais efficaces, ils déploient rapidement des troupes là où elles étaient nécessaires. Ces missions permettent notamment de capturer des positions stratégiques, comme le pont de Bénouville, facilitant l'avancée des troupes alliées.
Le moral des forces britanniques toujours au beau fixe :
Ce que l’histoire retient est sûrement l’attitude des Britanniques. Malgré les épreuves, leur moral est toujours resté élevé. Certains rescapés racontent même avoir échangé des plaisanteries, sous le feu ennemi. Cette résilience est notamment symbolisée par Lord Lovat et ses commandos qui étaient toujours accompagnés du joueur de cornemuse Bill Millin, sur les zones de combat.
Les avancées vers le centre-ville de Caen
Enfin, un des moments marquants du D-Day est l’avancée des troupes britanniques et françaises vers la ville de Caen. Le centre-ville était un objectif majeur pour les forces britanniques. Bien que sa prise ait été plus longue et difficile que prévu, les combats autour de Caen ont été essentiels puisqu’ils ont offert aux soldats une brèche vers la libération de la France.
Les mots du Roi Charles III pour le D-Day :
Malgré son traitement pour un cancer, le roi Charles a présidé mercredi les commémorations du Débarquement allié en Normandie à Portsmouth, entouré de représentants politiques, anciens combattants et membres de la famille royale. Il a déclaré : "Alors que nous rendons grâce à ceux qui ont tant donné pour remporter la victoire dont nous jouissons aujourd'hui, engageons-nous à toujours nous souvenir, chérir et honorer ceux qui ont servi. C'est notre devoir de veiller à ce que les générations futures n'oublient pas leurs services et leurs sacrifices."