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Drink Mary définitivement “à tout prix”… Et c’est même Harvey Nichols qui le dit !

Une bouteille de Drink Mary, avec un verre rempli à côté, il y a une mention "bientôt disponible chez Harvey Nichols"Une bouteille de Drink Mary, avec un verre rempli à côté, il y a une mention "bientôt disponible chez Harvey Nichols"
Eric Sampers - Linkedin
Écrit par Marie Benhalassa-Bury
Publié le 4 juin 2021, mis à jour le 4 juin 2021

Entre bonne étoile, coups de cœur et patience, découvrez cet épisode de la success story d’Eric Sampers et de l’acheminement de son spiritueux botanique, vegan, faible en calories… Jusque sur des étalages pas des moindres : ceux de Harvey Nichols.

 

Entretien réalisé par Luther Beaumont.

Le Français à l’origine de cette boisson nous a raconté cette épopée. La réussite associée à demeurer parmi les prestigieuses enseignes est admirable pour un entrepreneur et son équipe dans ce domaine. Peu d’entrepreneurs français dans le secteur peuvent se targuer de pareil accomplissement.

Les atouts d’une telle distribution

Nul besoin de décrire le prestige de Harvey Nichols. Mais si l’enseigne présente une sélection importante de vins délectables, le choix de spiritueux est plus resserré, et surtout encore plus sélectif. Les ventes générées dans ce rayon n’entendent pas représenter un business faramineux, mais plutôt une entrée formelle dans le milieu très prisé des alcools de prestige.

De ce fait, Éric parle des étalages telle une « merveilleuse vitrine », véritable fer de lance de la crédibilité dont un nouveau produit a tant besoin. Oui, le ton se prête aisément à un zeste d’enthousiasme lorsqu’on se fait référencer par Harvey Nichols !

Cette présence dans les emblématiques échoppes constitue donc le saint sacrement pour l’image, la réputation de la marque, mais aussi un gage de qualité évident du breuvage confectionné.

 

Une horloge dorée sur la devanture de Harvey Nichols

 

Un parcours sans peur et sans reproche

Il fallait bien sûr que la team Drink Mary tombe sur cette annonce, un peu par hasard, du magazine The Spirit Business qui se dédie à la consécration de cette industrie : un concours de spiritueux, spécialement réservé aux « Low and No Masters » (Les maîtres du faible ou sans alcool). Comme si la rédaction du magazine adressait un signal à notre entrepreneur français ! Il s’inscrit précipitamment.

La compétition fait se confronter 90 participants. Le jury est trié sur le volet, constitué des professionnels les plus avérés qui testent à l’aveugle les produits. Pas de place donc laissée à de potentiels a priori, seule l’appétence que les connaisseurs se découvriront pour l’élixir compte. La véracité du verdict ne saurait être remise en question !

Notre co-fondateur se cacherait presque derrière un trop plein d’humilité, mais pour autant notre belle Mary venait bel et bien de conquérir le cœur si fastidieux à atteindre du prestigieux jury, décrochant la plus haute marche du podium. Nous ne manquerons pas de mentionner presque au grand dam d’Éric la concurrence gargantuesque à laquelle il a dû se frotter, composée de géants du secteur.

La récompense et puis plus rien... Sûrement pas ! L'œil avisé de notre entrepreneur avait repéré parmi les membres du jury Brian Rodriguez, l’un des acheteurs d’Harvey Nichols. Pas question donc de passer à côté d’une opportunité pareille !

L’acheteur déjà séduit s’empressa d’orienter Eric vers ses intermédiaires. Le médiateur se nomme EnoTria&Co, loin d’être né de la dernière pluie lui aussi ! Si la perspective de vendre chez Harvey Nichols a facilité les choses, nous révèle Éric, l’attente fut longue, surtout en temps de confinement.

Mais l’entrepreneur n’en aura pas démordu... Quelques paperasses, formalités et renvois de balle pour négocier les prix, pour qu’enfin le tour soit joué. Drink Mary peut désormais se vanter d’être disponible dans les rayons Web de Harvey Nichols, puis dans ses magasins, respectivement en avril et mai.

Un entrepreneur exemplaire du genre, déjà tourné vers l’avenir

Car des Français qui, au travers d’une si belle histoire entrepreneuriale, gravissent de tels sommets pour en arriver là, ça se met en exergue ! Le fondateur ne souhaite pas se définir comme « un pionnier », mais nous ne pouvons faire autrement que de le considérer comme tel.

Néanmoins, plutôt que de s’attarder sur ses succès, il préfèrera nous révéler un petit spoiler : les 15 et 17 juin, Mary débarquera dans des bars et lieux de prestiges italiens, à Rome et Milan. Des établissements qu’on ne connaît pas encore, mais qu’un peu émerveillé, il décrit comme « hallucinants ».
On s’y croirait déjà presque, mais avec les restrictions tout devient plus délicat. Éric souhaite néanmoins de tout cœur pouvoir s’y rendre afin d’apprécier un tel accomplissement comme il se doit.
Mais là aussi, nous estimons que c’est dans de telles difficultés, entre tests PCR et démarches administratives, que s’exprime toute l'opiniâtreté bien française de l’entrepreneuriat à la Eric Sampers !