Jeanne Dark. Je me permets d’emprunter ce pseudo (terriblement bien trouvé) à une jeune comédienne, héroïne d’une récente pièce de théâtre qui s’est à la fois jouée dans la chambre d’un appartement et en direct sur Instagram (les détail ici pour les curieux). Jeanne, j’espère que vous ne m’en voudrez pas…
Comme Jeanne Dark, donc, je broie du noir, car 2020 touche à sa fin et nous allons bientôt basculer sur une nouvelle année tout aussi cauchemardesque. Au moment d’évoquer le choix de la bûche de Noël, la radio ne parle que de nouvelles souches, car elles sont maintenant plusieurs, c’est un vrai sous-bois. Et cela provoque en moi toute une forêt d’interrogation.
Que j’ai aimé « 50 nuances de gris » et que je déteste maintenant « 50 nuances de noir ». Je ne vois aucune lueur d’espoir et ne prends plus aucune communication, n’ouvre plus mes mails et ne consulte pas mes messages de peur que l’on me souhaite de « bonnes fêtes ». Tout ce que j’espère maintenant c’est simplement pouvoir fêter Noël à Pâques avec mes proches. Et là vraiment, je suis optimiste !
Si je résume la situation, en France les grandes roues tournent depuis début décembre, mais sans passagers. Les stations de ski sont ouvertes, mais sans remontées. Quelle époque merveilleuse. Dans mon appartement londonien, je me prends déjà à rêver de raclette sans fromage, de crêpes sans Nutella, de champagne sans bulle, de coquilles sans escargots, de Muscadet sans huîtres, de pain d’épices sans épices, de soirée entre amis sans amis, de feu d’artifices sans artifice, de bonhomme sans neige et regrette encore plus les boums sans Vic… et sans Claude Brasseur. Encore tout ému et triste de la disparition de ce grand acteur.
Finalement, toute réflexion faite, en bon Français, je pense que je vais cesser de broyer du noir et m’ouvrir une bonne bouteille de Blanc, fraîchement livrée par Wine Story. Il paraît que cela peut aider. J’espère que vous confirmez ?