Selon des sources du journal le Guardian, lorsque Theresa May a demandé dans sa lettre du 21 mars dernier, adressée à l’Union européenne, une extension de l’article 50 jusqu'au 30 juin 2019, les dirigeants européens étaient prêts à lui accorder un sursis jusqu’au 31 mars 2020.
Cette nouvelle échéance devait être proposée au sommet des dirigeants européens la semaine dernière si Theresa May avait tenu sa promesse de demander une courte prolongation en cas de vote de son accord sur le Brexit, et un délai plus long si celui-ci était rejeté à nouveau par la Chambre des communes.
Sans avoir reçu de Downing Street une demande de prolongation, les dirigeants de l'UE ont laissé ouverte l'offre d'un long délai en cas de nouveau processus ou événement politique avant le 12 avril, tel qu'une élection générale ou un deuxième référendum. Une prolongation d'un an, se terminant le 31 mars 2020, a toutefois été inscrite dans les documents internes de l'UE avant le sommet, comme une offre qui pourrait être faite à May si elle demandait officiellement une prolongation plus longue, ont indiqué ces mêmes sources. Le feuilleton n’est donc pas terminé. A suivre !