Voilà plus d’un mois que les négociations sur le Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne étaient gelées. Elles ont finalement repris hier, sur fond de pandémie et dans une ambiance délétère.
C’était le jeudi 19 mars dernier : Michel Barnier, le négociateur en chef de l’Union Européenne était testé positif au coronavirus. Des discussions mises en pause alors que l’horloge tourne, et la date limite fixée par Boris Johnson au 31 décembre 2020 s’approche à grand pas. Elles ont finalement repris, à distance évidemment, malgré la pandémie. C’est par visio-conférence que Michel Barnier et son homologue britannique, David Frost, ont pu renouer contact et reprendre leur travail.
Le gouvernement Johnson inflexible malgré la pandémie
Un appel qui a été plutôt productif. Les deux hommes se sont mis d’accord afin de planifier ensemble les prochaines étapes de la négociation, et mettre à jour un agenda perturbé par le Covid-19. Un agenda qui semble plus serré que jamais, ce qui n’a pas manqué de faire réagir les membres de l’UE qui seraient plus que jamais en faveur d’un report de la date limite du 31 décembre. Un report qui n’est pas vraiment au goût de Boris Johnson. Un porte-parole de Downing Street a résumé la situation : « Nous ne réclamerons pas d’extension de la période de transition, et si l’Union Européenne en fait la demande de son côté, nous la refuserons ». Le gouvernement reste fidèle à sa ligne directrice, et c’est maintenant aux négociateurs de progresser ensemble d’ici juin à l’émergence d’un accord profitable aux deux parties.
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