

Après le départ de David Davis et Boris Jonhson du gouvernement, c’est au tour de l’ancienne ministre de l’éducation Justine Greening de s’opposer publiquement à Theresa May. La députée conservatrice de Putney, quartier du sud-ouest de Londres, a publié la nuit dernière une lettre ouverte dans le TIMES intitulée “Give the British people the final decision on Brexit”.
Dans ce plaidoyer, l’ancienne ministre fait référence au Chequers Agreement annoncé par le gouvernement le 6 juillet 2018. Cet accord qualifiable de “soft” Brexit, mentionne en effet un “common rulebook”; c’est-à-dire un ensemble de règles communes avec l’Union Européenne pour les biens industriels et agricoles.
Greening qualifie cet accord de “worst of both worlds” (ndlr: le “pire” de chaque camp) et appelle le Royaume-Uni à faire preuve de pragmatisme dans cette crise politique, en se tournant vers la participation populaire par le biais d’un second référendum.
Elle propose un système de vote préférentiel avec 1er et 2ème choix ayant comme options le “soft” Brexit proposé par Theresa May, un plus dur “no-deal” Brexit ou bien la possibilité de rester dans l’union Européenne. Dans une interview donnée à BBC Radio 4, Greening dit à s'attendre à ce que d’autres membres du parti conservateur se joignent à elle. Dimanche, Tony Blair a également publié sur son site de l’Institute for Global Change son souhait pour un second vote national.
Akila QUINIO
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