Les députés ont commencé aujourd’hui un nouvel examen du projet de loi sur la sortie de l’Union européenne. Si le devenir du Brexit constitue l’essentiel des débats parlementaires du 12 et 13 juin, c’est aussi et surtout la position de faiblesse dans laquelle se trouve l’exécutif qui est mise en jeu.
La raison ? Les 15 amendements, votés par la Chambre des Lords contre l’avis du gouvernement, créent la discorde. Les députés de la Haute-Chambre demandent en effet au parlement un "vote significatif" sur tout accord négocié avec Bruxelles.
Ce qui a poussé Theresa May, a convoqué lundi soir, l'ensemble des députés de son parti pour un rappel à l'ordre. "J'essaie de négocier le meilleur accord possible pour le Royaume-Uni" avec Bruxelles, a-t-elle déclaré. "Mais si les amendements des Lords sont maintenus, cela ébranlera notre position dans les négociations". Un recadrage que le secrétaire d’Etat à la justice et député conservateur pro-UE, Phillip Lee n’a pas apprécié, préférant ainsi donner sa démission quelques heures avant le début du débat. A suivre.
L'annuaire 
L'agenda 
