Alors qu'un « soft Brexit » était envisageable, Theresa May s'est plutôt engagée dans la voie d'un Brexit dit « dur ». Ce « hard Brexit » implique une séparation totale entre le Royaume-Uni et le marché unique de l'Union européenne. En d'autres termes : les biens, services, capitaux et personnes issus du Royaume-Uni ne pourront plus circuler librement au sein des 27 Etats membres restants.
Une décision ardemment contestée par le maire de Londres, Sadiq Khan. Selon lui, « il semblerait que certaines personnes au gouvernement souhaitent nous mener au bord du précipice. Les conséquences d'une telle action pourraient être désastreuses pour l'emploi et la croissance. Pas seulement pour Londres, mais pour toute l'économie britannique ».
Pour que le Royaume-Uni reste attractif, Sadiq Khan parle de réformer en profondeur le système britannique, notamment l'accès à la City des talents issus de l'étranger... Souhaitons que Teresa May l'entende...
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Auriane Duroure (www.lepetitjournal.com/londres), le 17 octobre 2016.