Alors que le gouvernement de Boris Johnson qualifie toujours les actes barbares menés à l’encontre de la communauté Ouïghours dans la région du Xinjiang en Chine « d’abus des droits de l’Homme à l’échelle industrielle », les députés du parlement britannique appellent l’exécutif à prendre les mesures nécessaires pour attribuer le terme approprié à ce qu’ils déclarent être un « génocide ».
Pour leur défense, le corps ministériel s’explique en affirmant qu’il appartient aux tribunaux de re-qualifier les traitements subis par les mots « génocide » ou « crimes contre l’humanité ».
Londres punit mais ne concrétise pas
À ce jour, l’exécutif a sanctionné certains responsables chinois en empêchant les produits en provenance du Xinjiang d’entrer dans la chaine d’approvisionnement britannique. Cependant, certains députés de Westminster appellent les dirigeants à aller plus loin dans leurs démarches.
Pékin nie et condamne
Alors que Pékin condamne l’utilisation du terme « génocide » par les députés du Royaume de Sa Majesté, l’ambassadeur chinois en Grande Bretagne réfute également la démarche parlementaire, appelant le pays à respecter les intérêts fondamentaux de la Chine.
En effet, l’ambassade affirmait dans un communiqué daté de vendredi que « l’accusation injustifiée d’une poignée de députés britanniques selon laquelle il y aurait un « génocide » au Xinjiang est le mensonge le plus absurde du siècle, une insulte et un affront scandaleux envers le peuple chinois et une violation flagrante du droit international ».
À quand la fin de cette exploitation inhumaine et tortionnaire ?