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Un nouveau vaccin de rappel a été testé sur un couple de retraités britanniques

Deux personnes âgées sur un bancDeux personnes âgées sur un banc
Écrit par Lili Auriat
Publié le 22 septembre 2021, mis à jour le 23 septembre 2021

Élaborer un vaccin « à l’épreuve des variants » : c’est le pari qu’ont fait la biotech américaine Gritstone et l’université de Manchester. Les essais pour le nouveau GRT-R910, ont commencé ce lundi sur deux retraités de Bolton, au nord-ouest de Manchester, Andrew Clarke, 63 ans, et sa femme Helen, 64 ans.

 

Un vaccin de rappel qui “suscitera des réponses immunitaires fortes, durables et larges”

Ce vaccin serait conçu comme une troisième dose afin d’éviter de devoir modifier régulièrement les vaccins pour combattre les nouvelles souches du coronavirus.

Alors que la plupart des vaccins actuels s’attaquent à la protéine Spike du virus, celle-ci est susceptible d’évoluer dans de multiples directions.Afin de rendre le vaccin plus efficace, ce nouveau produit de rappel ciblera donc d’autres protéines virales moins susceptibles d’évoluer avec le temps.

Le professeur Andrew Ustianowski, chef de l'étude à l'Université de Manchester, a déclaré que « la réponse immunitaire aux vaccins de première génération peut décliner, en particulier chez les personnes âgées ». C’est pourquoi il espère que le GRT-R910 en tant que vaccination de rappel « suscitera des réponses immunitaires fortes, durables et larges, qui seront probablement essentielles pour maintenir la protection de cette population âgée vulnérable ».

Ce nouveau vaccin, administré au moins quatre mois après la deuxième dose, apporterait donc plus d'avantages qu'une dose supplémentaire des vaccins actuellement proposés.

 

Des premiers patients confiants

Le vaccin est, pour le moment, testé chez les plus de 60 ans mais de futures études pourraient examiner également son efficacité parmi d'autres populations vulnérables.

Pour l’instant, Andrew et Helen Clarke, les premiers patients, se disent « confiants dans la science et la technologie derrière ce vaccin » et sont « convaincus de sa nécessité ». S’ils participent à ces essais, c’est pour jouer leur rôle vers la fin de la pandémie : « Nous pensons que c'est peut-être un petit rôle que nous pouvons jouer pour aider à faire changer les choses (...) Quelqu'un doit être le premier », ont-ils déclaré. En tant que retraités, ils ont ajouté que le confinement avait été « assez facile » pour eux, concédant qu’il “n’avait pas été le même pour tout le monde ».

 

Les résultats dans 6 mois

Il faudra attendre le printemps 2022 pour pouvoir étudier les résultats de ces essais. Si son efficacité venait à se vérifier, ce vaccin pourrait donc être utilisé comme un rappel pour optimiser la réponse immunitaire aux nouveaux variants.

 

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