L’Office national des statistiques (ONS) a annoncé une croissance de 0,7% du PIB britannique au premier trimestre 2025, dépassant les prévisions des analystes. Un rebond qui intervient dans un contexte international incertain, et qui constitue une aubaine pour le gouvernement travailliste, arrivé au pouvoir en juillet dernier.


L’économie britannique semble reprendre des couleurs ! Selon les chiffres publiés par l’Office national des statistiques (ONS), le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a progressé de 0,7% entre janvier et mars 2025, dépassant les attentes, qui tablaient sur une hausse plus modérée de 0,6%.
GDP grew 0.7% in Quarter 1 (Jan to Mar) 2025.
— Office for National Statistics (ONS) (@ONS) May 15, 2025
Services (+0.7%) and production (+1.1%) both grew, while construction (0.0%) was flat.
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Pour Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS, cette croissance s'explique "en grande partie grâce aux services, bien que la production ait également progressé de manière significative, après une période de ralentissement". Une dynamique encourageante pour une économie encore marquée par les incertitudes post-Brexit et la crise énergétique.
Une bonne nouvelle pour le gouvernement travailliste !
Cette hausse inattendue du PIB intervient quelques mois après l’arrivée au pouvoir du Premier ministre travailliste Keir Starmer, qui avait fait de la relance économique sa priorité lors de son arrivée au pouvoir à l’été 2024.
Dans un communiqué, la ministre britannique des Finances Rachel Reeves s’est félicitée de ces résultats : "Au cours des trois premiers mois de l'année, l'économie britannique a connu une croissance plus rapide que celle des États-Unis, du Canada, de la France, de l'Italie et de l'Allemagne.”
Elle a également salué la pertinence des orientations économiques adoptées par son parti : "Dans un contexte d'incertitude mondiale, nous faisons aujourd'hui les bons choix dans l'intérêt national", a-t-elle affirmé, en référence aux récents accords commerciaux conclus avec les États-Unis et l’Inde.
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Des nuages à l’horizon ?
Si les chiffres de ce début d’année sont encourageants, ce rebond économique s’inscrit toutefois dans un contexte international incertain. La croissance annoncée ne tient pas encore compte de la hausse des cotisations patronales, introduite début avril, ni de la mise en place récente des droits de douane par l’administration Trump. Deux éléments susceptibles de freiner la dynamique actuelle.
"Au cours des trois premiers mois de l'année, l'économie britannique a connu une croissance plus rapide que celle des États-Unis, du Canada, de la France, de l'Italie et de l'Allemagne. Dans un contexte d'incertitude mondiale, nous faisons aujourd'hui les bons choix dans l'intérêt national." Rachel Reeves, ministre britannique des Finances
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