La compagnie ferroviaire va prochainement proposer une douzaine de nouvelles destinations. Une belle surprise due à une fusion de la firme avec le groupe Thalys, sous l’impulsion de la SNCF.
Cette fusion devait avoir lieu depuis 2019, mais la crise du Covid-19 avait durement frappé la compagnie, qui s’était retrouvée contrainte de suspendre les démarches. Après une période de crise sanitaire particulièrement difficile pour Eurostar, la firme retombe sur ses pattes et ouvre davantage le champ des possibles, en proposant une douzaine de nouvelles destinations. Parmi les options de destination à découvrir bientôt, on sait d’ores et déjà que certaines n’ont jamais été accessibles en train depuis le Royaume-Uni auparavant, à l’instar de Berlin. La capitale allemande sera donc prochainement disponible en train depuis l’archipel, une première.
L’opération « Green Speed » est désormais officiellement validée par la Commission européenne. Thalys et Eurostar ne feront plus qu’un, mais la compagnie franco-britannique devrait conserver son nom. Un moyen pour Eurostar de relancer son activité alors qu’elle avait déploré de lourdes pertes en termes de trafic et de recettes. Et ce, d’autant plus que la concurrence se fait rude, notamment depuis la fin de la collaboration entre la SNCF et Renfe, en Espagne, devenue depuis la rivale européenne du groupe ferroviaire. Arguant que son trafic est revenu à la normale depuis la pandémie, et croît même de jour en jour, ces nouveaux horizons viennent compléter les arguments d’Eurostar pour faire « encore plus préférer le train » à ses voyageurs.