Après le malencontreux forfait du Français Ousmane Dembélé pour le reste de la compétition, le stade de Wembley serait-il également « out » pour accueillir les deux dernières phases finales du tournoi ?
L’euro 2020 n’en a pas fini de nous faire vivre des montagnes russes. Après avoir été repoussé d’un an en raison d’une situation sanitaire inédite et dévastatrice, cette édition si particulière devait terminer sa course de manière quasi-symbolique dans l’antre du temple de Wembley, sur la terre de la nation qui a, jadis, donné la vie au sport le plus populaire du monde.
Le variant delta prend Wembley à contre-pied
Selon le Times, l’UEFA aurait menacé le Royaume de Sa Majesté d’une privation de finale si l’île refusait d’exempter de quarantaine les quelque 2500 officiels accompagnant la compétition. Se battant à corps perdu contre un variant plus contagieux depuis de longues semaines, le Royaume-Uni avait d’abord refusé catégoriquement l’alternative avant de se pencher à présent sur des « aménagements raisonnables » selon le gouvernement de Boris Johnson.
Budapest : un remplaçant potentiel ?
À l’image du match Hongrie-France de samedi dernier, la capitale de la Hongrie se permet d’accueillir, en plein contexte pandémique et sans restriction aucune, 100% de son public au sein du stade portant le nom de ce merveilleux joueur de football hongrois des années 50 : Ferenc-Puskas.
Alors que les autres pays hôtes naviguent plutôt entre 25 et 50% de leur jauge maximale, Budapest représente donc une alternative plus qu’alléchante moyennant finances pour Aleksander Ceferin, l’actuel président de l’UEFA.