Législatives 2024 - Pierre Brochet (RN) “Faire barrage au Nouveau Front Populaire”

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Pierre Brochet, j’ai 56 ans, je suis marié et j’ai 1 enfant. Je suis avocat. Je suis investi par le Rassemblement National comme candidat pour la 11e circonscription des Français de l’étranger pour un gouvernement d’union nationale avec les Républicains de droite et le soutien de Marion Maréchal. Éric Miné est mon suppléant, il est conseiller des Français de l’étranger pour la Thaïlande et la Birmanie.  

J’ai débuté mon engagement politique auprès du Rassemblement National il y a 8 ans et j’en suis le responsable pour la 11e circonscription des Français de l’étranger. J’en étais également le candidat pour les élections sénatoriales des Français de l’étranger de septembre 2023, et ces derniers mois j’étais engagé dans les élections européennes pour la liste de Jordan Bardella.

Je suis moi-même un Français de l'étranger depuis plus de 30 ans. Tour à tour étudiant « Erasmus », stagiaire, salarié en détachement, puis salarié en contrat local et aujourd’hui travailleur indépendant. Je connais les différentes manières d’être un Français de l’étranger ; aussi bien dans la sphère européenne qu’en Amérique et maintenant en Asie, loin de la métropole.

En Malaisie où je vis, je suis président de la représentation locale d’une grande association française reconnue d’utilité publique, ce qui me permet de contribuer effectivement à la vie locale des Français.

 

Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines élections législatives ?

Je souhaite que ma candidature porte la voix de tous ceux qui rejettent le projet de société, le projet économique et le projet diplomatique défendus par la député sortante Anne Genetet élue à la faveur de l’élection d’Emmanuel Macron. Il est temps de stopper cette expérimentation catastrophique, 7 ans ça suffit.

Je veux aussi faire barrage au Nouveau Front Populaire, une alliance néfaste pour la France. Il faut agir maintenant pour empêcher l’extrême gauche et ses alliés d’arriver au pouvoir. Le risque est réel. Personne ne peut cautionner l’antisémitisme et la dérive communautariste et islamiste de cette alliance.  

Je suis donc le candidat de la 11e circonscription des Français de l’étranger pour donner à la France un gouvernement d’union nationale. Je remercie Marine Le Pen, Jordan Bardella, Éric Ciotti et Marion Maréchal de mettre la France et les Français au-dessus des intérêts partisans. Marion Maréchal a fait ce qui était logique de faire et son soutien est le bienvenu. Eric Ciotti a fait preuve d’un très grand courage en rejetant les vieilles habitudes de son parti et en libérant la voix de ses militants et de ses électeurs.

Leurs actions affirment ce que Marine Le Pen et Jordan Bardella disent depuis longtemps, nos convictions patriotes sont justes et arrivent à temps. François-Xavier Bellamy lui aussi a montré le chemin en appelant au vote Rassemblement National au 2e tour mais face au danger du Nouveau Front Populaire c’est au 1e tour qu’il faut voter pour le seul candidat pour un gouvernement d’union nationale.

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

Je vis dans la 11e circonscription, à Kuala Lumpur, depuis 2015. Mon travail m’amène à voyager dans la zone et mes responsabilités politiques à parler à beaucoup de nos compatriotes, de la Géorgie au Japon, de la Chine à l’Australie, en passant par les pays d’Asie du Sud-Est.

L’éloignement de la métropole confère à cette circonscription un caractère particulier ; nos compatriotes de la 11e circonscription sont tous à leur manière des pionniers, qui ont pris leur destin en main et qui tous participent au rayonnement culturel, linguistique, éducatif et commercial de la France. Beaucoup s’accordent à dire qu’ils ne reconnaissent plus notre pays et éprouvent ce sentiment diffus qu’il est devenu impossible de ‘rentrer chez eux’. Malgré la distance, ou peut-être grâce à elle, la perte d’identité et le déclassement de la France sont évidents.

En confirmant le Rassemblement National comme première force politique française aux élections européennes, les Français ont clairement mesuré la gravité du moment et ont agi en conséquence. Je les appelle à poursuivre cet élan aux élections législatives. Rejoignez-nous dans ce grand projet national de reconstruction. Il s'agit de faire gagner nos idées et d’être au 2e tour pour les porter avec succès à l’Assemblée et pour Jordan Bardella Premier ministre.

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?

Je dois beaucoup à la France et je ne peux pas me résoudre aux injustices et aux trahisons que subissent tant de Français, hors de France comme en France. Il faut se rendre à l’évidence, le contrat national est cassé.

Regardez les votes d’Anne Genetet à l’Assemblée nationale depuis 7 ans : toujours moins pour les Français, toujours moins pour la France, perdant-perdant. Personne ne peut oublier qu’elle a porté il y a 4 ans les amendements qui ont débouché sur la sur-fiscalisation des revenus français des non-résidents ; elle annonçait la simplification et la convergence avec la fiscalité des résidents français mais c’est le contraire qui s’est produit. Rappelons aussi que nos compatriotes de la 11e circonscription ne bénéficient pas de la suppression de la CSG-CRDS pour les revenus du capital, puisqu’elle est réservée aux non-résidents français de l'Espace économique européen.

Elle s’est attaquée aux plus faibles en votant contre la réintégration des soignants non-vaccinés contre le Covid-19. Elle a trahi les intérêts de la nation en ne soutenant pas le maintien de l’unanimité au Conseil des ministres de l’Union européenne qui pourtant est un pilier de notre souveraineté. Anne Genetet et Emmanuel Macron poursuivent idéologiquement un agenda ultra-libéral de déconstruction de la nation, il est urgent de redresser la barre.

Trop souvent et trop nombreux sont les Français qui se résolvent à subir les affronts et les déceptions. On leur a dit tant de fois qu’ils n’étaient pas assez ceci et trop cela, qu’il faudrait sacrifier ceci et cela, sans jamais leur donner le crédit qu’ils méritent, et surtout leur redonner espoir et une vision pour la France. Par idéologie ou au mieux par négligence, le rapport d’Anne Genetet sur la mobilité internationale a causé beaucoup de dégâts.

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Elu député des Français de l’étranger de la 11e circonscription je m’engagerai à défendre avant toutes choses leurs intérêts au sein de la grande union nationale en action voulue par Marine Le Pen, Jordan Bardella, Éric Ciotti et Marion Maréchal.

Nous avons une grande chance, car nous partageons les valeurs de mérite, d’exigence morale, d'amour de la France, de la dignité de l’homme et d'ouverture aux autres. Nos compatriotes Français de l’étranger le savent, nous apprenons beaucoup des mondes que nous côtoyons et à notre mesure nous contribuons au rayonnement de la France. Les Français de l’étranger ont beaucoup à apporter à un gouvernement d’union nationale et ils sont eux une véritable chance pour la France.

Il faut le faire ensemble sans jouer les égos. Nos électeurs nous leur demandent et l’actualité l’exige. Face au double péril macroniste et de l’extrême-gauche, nous devons à la France et aux Français de l’étranger une action décisive. Je suis fier d’être le candidat pour l’union nationale, j’appelle au sursaut patriotique.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?

Les défis de mes compatriotes dans la 11e circonscription sont ceux des expatriations lointaines.

Quand on vit hors de France, loin de la France, et que les difficultés surviennent, que ce soit la perte d’un emploi qui peut entrainer la perte du visa local, le divorce et le casse-tête de la garde des enfants, la maladie, etc. tout devient plus difficile, critique parfois et presque toujours très couteux à résoudre. La solidarité nationale est d’autant plus nécessaire. Fort heureusement le tissu associatif des Français de l’étranger est là mais ces associations ont elles-mêmes besoin de plus de moyens pour s’acquitter de leurs missions.

J’ajouterais que nos compatriotes ne sont pas l’abri des coups durs – politiques, climatiques – dans les pays où ils vivent : parfois obligés de tout quitter en quelques heures. La Birmanie, l’Ukraine en sont des exemples récents. La 11e circonscription compte une cinquantaine de pays et de territoires, la probabilité veut que les risques soient grands à son échelle.

Citoyenneté, services consulaires, fiscalité, protection sociale, éducation, sécurité. Il y a beaucoup à faire et c’est un travail qui ne cesse jamais. Je m’attacherai surtout à veiller à l’équité du traitement des Français de l’étranger avec les Français de France.

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

J'ai le plaisir d'avoir Éric Miné à mes côtés pour cette campagne ; Éric est Conseiller des Français de l'étranger pour la Thaïlande et la Birmanie depuis 2014 et un ardent militant du ralliement des patriotes - il sera mon suppléant. Éric était sur ma liste pour les élections sénatoriales. Nous travaillons très bien ensemble et je souhaite que nous continuions de cette manière à l’Assemblée nationale.

Nous sommes déjà au travail avec l’appui de la Délégation nationale des Français de l’étranger du Rassemblement National et de son délégué national Jean-Lin Lacapelle, qui est lui-même candidat dans sa circonscription métropolitaine. Éric et moi travaillons également avec les autres candidats d’union nationale dans les dix autres circonscriptions des Français de l’étranger. L’effort est fait en équipe.

Ces derniers jours nous avons reçu beaucoup de message de soutien de nos compatriotes qui sont enthousiasmés par l’union nationale à laquelle nous travaillons, au-delà de l’électorat du Rassemblement National.

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?

L’amélioration des services aux Français de l'étranger hors Europe et l’aide aux Français les plus démunis. Il faut tordre le coup au mythe des Français de l'étranger exilés fiscaux.  Bien au contraire, la détresse de certains de nos compatriotes hors de France est certaine et s’aggrave. Certains sont partis en famille et se retrouvent seuls, avec charge d’enfants. D’autres sont partis pour une retraite bien méritée et ont du mal à percevoir leurs retraites. Enfin pour beaucoup les bourses scolaires diminuent et la pression fiscale augmente.

Beaucoup de compatriotes Français de l'étranger ont des carrières entrecoupées avec tour-à-tour des contrats d’expatriation et des contrats locaux, des couvertures sociales aussi diverses qu’il y a de pays, des régimes de retraites qui ne s’alignent pas, parfois sans convention fiscale avec la France, bref une certaine précarité professionnelle, juridique et financière. Nous devons y répondre.

Nous réparerons l'injustice fiscale qui fut portée par Anne Genetet et nous en terminerons avec la casse du service public de protection sociale dont elle est complice. Par idéologie, elle sape la Caisse des Français de l'étranger en voulant l'aligner sur le mentra de l'Union européenne de ‘concurrence libre et non faussée’ ; nous mettrons un terme à ce gâchis, soit en rétablissant la Caisse des Français de l'étranger dans son rôle d'origine qui était d'être le prolongement de la sécurité sociale hors de France et hors d’Europe, soit en proposant d'intégrer ceux-ci au régime général selon des conditions qui seront étudiées ultérieurement.

Il est inadmissible que nos compatriotes Français de l'étranger aient pu ainsi être malmenés par la Macronie toutes ces dernières années.