Face à la dégradation croissante de la qualité de l'air au Vietnam, le Premier ministre a demandé à ce que les ministres et les Comités populaires des grandes villes intensifient immédiatement la lutte contre la pollution atmosphérique, dans le cadre d'un vaste plan d'action environnemental ayant pour horizon 2025.
164 à Hô Chi Minh-Ville, 161 à Hanoï et 152 à Da Nang : ce sont les niveaux de pollution de l'air enregistrés sur le site iqair.com ce mardi 19 janvier à quelques minutes de la parution de cet article, ce qui place ces trois grandes villes à un niveau « mauvais pour la santé ».
Pour contrer ce problème, le Premier ministre a demandé aux ministres et aux localités d'accélérer la mise en place des mesures de contrôle de la qualité de l'air au cours du premier semestre 2021.
D'ambitieux programmes visant notamment à promouvoir l'utilisation des transports en commun et à pénaliser les industries les plus polluantes sont en cours d'étude. L'ambition affichée par le porte-parole du gouvernement est de rétablir la qualité de l'air à un niveau acceptable d'ici 2025.
PM #NguyenXuanPhuc demands strengthening air pollution control as air quality worsens in many localities, especially #HaNoi and #HoChiMinhCity https://t.co/WghYWPlIPs pic.twitter.com/uI2PmOVaOA
— Viet Nam Government Portal (@VNGovtPortal) January 18, 2021
Selon la gazette gouvernementale news.chinhphu.vn, les principales causes de pollution de l'air dans le pays découlent des activités humaines liées au transport, à la construction, à la production industrielle et au faible taux d'arbre dans les zones urbaines.
En 2016, l'Organisation mondiale de la Santé estimait que la pollution de l'air avait causé 60 000 décès sur l'année au Vietnam. En 2019, la concentration en particules fines (PM2.5) dans le pays était trois fois supérieure aux recommandations d'exposition de l'OMS.