

?Il est des rêves fous qui deviennent réalité !? a répondu Audrey Harroch, commissaire de l'exposition au Président du Salon d'Automne, Noël Coret, lorsque celui-ci lui avait parlé de son rêve de faire venir le Salon d'Automne en Israël. C'est ainsi que le célèbre Salon d'art contemporain s'est installé en Israël, au Hangar du port de Jaffa, à Tel-Aviv pour une durée de cinq jours.
De gauche à droite : Noël Coret, Président du Salon d'Automne, M. Harroch et Audrey Harroch, commissaire de l'exposition ? Photo : LPJ Tel- Aviv
Après un siècle d'expositions annuelles sous les voûtes du Grand Palais, depuis deux ans le Salon d'Automne se déploie sur les Champs Elysées et se déplace à travers le monde : Chine, Brésil, Japon, Russie et Israël cette année. L'organisation du Salon en Israël est une affaire de famille. Robert Harroch, homme d'affaires sioniste de France a pris en main ce projet tandis que sa fille, Audrey Harroch est la commissaire de l'exposition.
Israël, comme le Salon d'Automne, est le pays de l'innovation, de la création dans toute sa diversité. L'occasion de rencontrer des artistes israéliens, français mais également du monde entier. Pour Audrey Harroch, le ?quarté gagnant? du Salon d'Automne-Israël 2012 est composé de Michel Kirch, photographe, Robert Combas, peintre, plasticien, musicien, Etienne Delessert, dessinateur, écrivain, affichiste et Gilles Ouaki, artiste contemporain touche à tout.
Selon Noël Coret, Président du Salon d'Automne Paris, ce vernissage est une grande réussite. ?C'est une grande fête ce soir, les gens sont venus en nombre pour découvrir les artistes du Salon?. A l'occasion, M. Coret a également tenu à rappeler l'universalisme de l'art, ?l'art est également un message de paix dans le monde entier?.

La ministre de la Culture, Mme Limor Livnat a fait le déplacement pour pouvoir féliciter cette initiative, tout comme Lionel Choukroun, attaché culturel à l'Ambassade de France, partenaire du Salon d'Automne-Israël.
Il n'est cependant pas aisé de pouvoir profiter des ?uvres convenablement. En effet, le hangar étant disposé en plusieurs ?corridors? étroits, il est difficile de pouvoir prendre du recul, un sentiment d'oppression se fait même ressentir malgré l'immensité du lieu. De plus, tous les noms des artistes n'étant pas affichés en dessous des ?uvres, il est parfois gênant de ne pas pouvoir associer l'?uvre avec son créateur.
Un succès tout de même pour cette première expérience et la collaboration ne s'arrête pas là. En effet, une délégation d'artistes israéliens est déjà prévue pour exposer au Salon d'Automne Paris sur les Champs Elysées en octobre 2013.
Antoine RIPAUD (lepetitjournal.com/telaviv) dimanche 4 novembre 2012


































