Un retour en France peut s’avérer être une tâche compliquée pour les locataires, surtout en cette période où le nombre de locations est en baisse. Le groupe SeLoger.com offre un aperçu de la situation en dressant un classement des villes les plus impactées par la rareté des biens à louer et celles où les loyers ont le plus fortement progressé au cours de l'année écoulée.
Les biens locatifs se font de plus en plus rares en France
Depuis janvier 2022, l'offre de biens locatifs a chuté en France de manière significative, avec une baisse moyenne de 18%, dont 9% rien que sur la période de septembre 2022 à septembre 2023.
Bien que cette tendance touche la globalité du territoire français, ce sont surtout les grandes villes qui en subissent le contrecoup le plus sévère, avec une diminution de l'offre de l'ordre de 23,2% en moyenne sur les biens à louer sur les 12 derniers mois. Cela représente plus du double de la baisse moyenne enregistrée en France, qui s’élève au taux de 9%.
Top des villes qui subissent les plus fortes baisses de biens à louer
- Rennes : - 42,9%
- Paris : - 38,3%
- Nice : - 33,9%
- Marseille : - 15,8%
- Bordeaux : - 15,8%
Une hausse des loyers comme répercussions
La demande pour les logements dans ces zones urbaines densément peuplées reste élevée, mais l’offre n’arrive tout simplement pas à suivre le rythme. En conséquence, les loyers augmentent à un rythme alarmant dans les grandes villes. Les locataires se retrouvent confrontés à une offre limitée, ce qui les met en concurrence les uns avec les autres pour les logements disponibles. Cette compétition pousse naturellement les prix à la hausse.
Les villes de Nice, Marseille et Strasbourg sont les trois plus touchées par ce phénomène. A Nice, on peut observer une augmentation moyenne du prix des locations de l’ordre de 6,1% sur la dernière année. Marseille et Strasbourg voient respectivement une hausse des loyers de 4,9% et de 4,6%, doublant les hausses relevées l’année dernière.