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Eugénie Pettigrew-Leydier : « AIDEOR connaît de belles avancées »

La vie ne s’arrête pas à la remise des prix pour les lauréats des Trophées des Français de l’étranger, et ce n’est pas Eugénie Pettigrew-Leydier et son entreprise AIDEOR qui serviront de contre-exemple. Entre élargissement de l’équipe et développement des partenariats, AIDEOR ne chôme pas et « connaît de belles avancées ».

La fondatrice de l'entreprise d'orthopédagogie AIDEOR, Eugénie Pettigrew-LeydierLa fondatrice de l'entreprise d'orthopédagogie AIDEOR, Eugénie Pettigrew-Leydier
Écrit par Maël Narpon
Publié le 2 août 2022, mis à jour le 27 mars 2024

 

 

L’orthopédagogue Eugénie Pettigrew-Leydier, lauréate du Prix du Public des Trophées des Français de l’étranger 2021, remis par la Banque Transatlantique, aide les enfants en trouble d’apprentissage à travers son entreprise AIDEOR. Cette dernière a bien grandi depuis la dernière apparition de sa créatrice dans nos colonnes. Au cours de l’année écoulée, Eugénie Pettigrew-Leydier a vu AIDEOR s’agrandir et ses rangs s’étoffer considérablement depuis le Japon, d’où elle travaille en ce moment.

 

L’équipe d’AIDEOR forte de 7 orthopédagogues et 4 personnes à l’administration

Si Eugénie Pettigrew-Leydier n’était pas totalement seule à l’origine, l’équipe de 11 personnes travaillant chez AIDEOR constitue tout de même une grande avancée qui permet à sa directrice de déléguer et de se concentrer sur le développement général de l’entreprise. « Je me considère toujours plus comme orthopédagogue que comme directrice, même si ce sont bien ces fonctions de gestion qui occupent mes journées », renchérit ainsi la fondatrice d’AIDEOR.

 

Le modèle hybride qui avait été adopté à l’origine a été remplacé, et les téléorthopédagogues d’AIDEOR opèrent à présent exclusivement à distance depuis l’apparition du Covid-19. Eugénie Pettigrew-Leydier a d’ailleurs tenu à préciser leur rôle, la profession étant « méconnue en France ». « S’ils sont formés au Québec, nos téléorthopédagogues interviennent seulement auprès d’élèves scolarisés dans le système scolaire français à travers le monde. Leur rôle est de s’adapter à chaque élève, de lui permettre d’être en inclusion dans sa classe et de reconnaître ses capacités afin d’apprendre à les utiliser », rappelle-t-elle ainsi.

 

De plus en plus de partenariats avec les établissements scolaires français à travers le monde

Avec l’augmentation des effectifs d’AIDEOR, Eugénie Pettigrew-Leydier estime que le moment est venu d’en faire plus. Grâce au temps toujours plus important qu’elle consacre à la gestion de l’entreprise, elle se lance depuis quelques temps à la recherche de nouveaux partenariats, notamment auprès des écoles et autres établissements scolaires, et la tâche n’est pas si aisée. « Avant les Trophées, tout se faisait par le bouche-à-oreille. Se faire connaître est un processus long, car les écoles ont probablement besoin d’entendre parler de nous par d’autres sources », confirme-t-elle.

 

Malgré tout, ceci ne l’empêche pas de rencontrer des proviseurs intéressés par les offres qu’AIDEOR peut proposer. Certaines écoles commencent d’ailleurs à les recommander aux parents, un premier pas vers une notoriété et une légitimité plus grandes auprès des établissements scolaires. « Je souhaite que les établissements scolaires puissent avoir un abonnement avec nous (qu'ils paient ou qu'ils demandent aux parents de les rembourser) pour qu'on soit plus en lien avec l'école pour apporter encore plus de progrès », complète Eugénie Pettigrew-Leydier.

 

AIDEOR compte ainsi de plus en plus de partenariats et de projets sur le feu. Sa directrice doit notamment rencontrer la sénatrice des Français de l’étranger Samantha Cazebonne en septembre.

 

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