50 élèves scolarisés dans des établissements français de l’étranger se sont rassemblés du 2 au 4 mai au Théâtre de la Villette, à Paris, afin de participer à la finale des Ambassadeurs en herbe 2018. Ce projet éducatif pluridisciplinaire, crée en 2012, est organisé par l’Agence de l’enseignement français à l’étranger (AEFE).
« Une ambition pour la langue française et le plurilinguisme ». Regroupant 50 jeunes orateurs en provenance d’une quarantaine de pays, la grande finale s’est tenue du 2 au 4 mai au Théâtre de la Villette, à Paris. De l’école élémentaire jusqu’au lycée, les élèves manient durant l’épreuve l’idiome de leur pays de scolarisation, le français mais aussi l’anglais. Jongler entre les langues, l’exercice est difficile, mais pourtant maîtrisé par chacun. Lors des phases de débats et des exposés thématiques, les jeunes pousses se sont montrées autant motivées que captivantes. Cette année, le thème de la finale portait sur « les arts dans la cité ».
Une formidable expérience pour chacun
« C’est une très belle initiative réunissant des élèves qui apprennent l’art du débat, le fait de bien être capable de réunir ses idées, d’argumenter dans un sens ou un autre, de bien savoir s’exprimer, savoir écouter et respecter l’autre », explique Christophe Bouchard, directeur de l’AEFE.
Pour les jeunes orateurs, cette compétition est une formidable expérience. Pour certains, c’est aussi l’occasion de se découvrir une passion. « J’ai pris goût à l’art de l’éloquence, j’ai tout de suite développé une passion. J’ai toujours voulu m’engager, ce qui fait que je suis très convaincue de ce que je dis », explique Margot, 14 ans, élève au lycée français Vincent van Gogh de La Haye.
La francophonie, l’art de partager
Ménélik, artiste hip-hop et Victoire de la musique en 1996, a accepté d’être le parrain de cette sixième édition. De retour sur les devants de la scène avec son album Qlassiks : « quand la performance du rap se conjugue au classique », le rappeur est revenu sur ce qu’évoque pour lui le mot « francophonie », thématique centrale de l’événement Ambassadeurs en herbe. « La francophonie, pour moi c’est un partage, le fait de parler la langue, de pouvoir s’exprimer avec tout un inconnu mais avoir la même sensibilité, que ce soit au Cambodge, au Canada, en Afrique, ils vont percevoir ce que je veux dire avec toutes les nuances. La francophonie a ça d’intéressant qu’elle nous relie les uns aux autres et ça c’est super. »