Du 19 au 21 mai 2025, le Château de Versailles redevient, pour la huitième année consécutive, le théâtre du sommet Choose France. L’événement a pour but de rassembler et séduire les investisseurs étrangers, valoriser les réformes structurelles françaises et renforcer l’image d’une France compétitive et innovante. À cette occasion, Lepetitjournal.com revient sur trois chiffres qui résument l’impact du sommet Choose France sur l’économie tricolore.
Organisé pour la huitième fois depuis 2018 du 19 au 21 mai 2025 au Château de Versailles, le sommet Choose France 2025 réunit les dirigeants des plus grandes multinationales pour promouvoir l’attractivité économique de la France. À l’occasion du 20e anniversaire de la Global Markets Conference, célébré le 15 mai 2025, Emmanuel Macron a salué l’initiative et réaffirmé les ambitions du sommet Choose France. Le président souhaite « plus d’investissements et de création d’emplois pour nous rendre durables » et souligne que les précédentes éditions ont permis à « la France de devenir un lieu où investir et développer ses activités, que l’on soit une start-up ou une grande entreprise ». Pour mesurer concrètement l’impact de ce rendez-vous sur l’économie française, voici trois chiffres clés qui permettent de prendre la mesure du sommet Choose France.
47 milliards d’euros d’investissements depuis 2018
Après avoir atteint un record avec 15 milliards d’euros d’investissements annoncés en 2024, 13 milliards en 2023 et 6,8 milliards en 2022 le sommet Choose France ne cesse d’attirer de nouveaux investissements. Depuis sa création en 2018, le sommet a permis d’engager près de 47 milliards d’euros à travers 178 projets, tous validés par les conseils d’administration des entreprises concernées. « Ce ne sont pas des intentions, mais des décisions d’investissement totalement nouvelles », précise Victoire Vandeville, conseillère attractivité à l’Élysée. Pour l’édition 2025, l’Élysée compte bien dépasser le record de l’an dernier. « On y travaille et on a bon espoir », affirme la conseillère, tandis que Matthieu Landon, conseiller économie, confirme que le projet est « en bonne voie » pour franchir à nouveau un seuil symbolique.
🏆 @EYFrance : la France reste la 1ère destination des investisseurs étrangers en Europe pour la 6ème année consécutive !
— Laurent Saint-Martin (@LaurentSMartin) May 15, 2025
🏭 1ère pour l’industrie
🎓 1ère pour la R&D
🤖 1ère pour l’#IA
➜ une confirmation du cap fixé par @EmmanuelMacron, un signal fort avant #ChooseFrance ! 🇫🇷 pic.twitter.com/pnTzywlTqR
200 CEOs attendus à Versailles
L’édition 2025 de Choose France atteindra un nouveau record en termes de participation, avec 200 dirigeants de grandes entreprises internationales attendus au château de Versailles. La liste des invités a d’ailleurs été « fermée depuis plus de six semaines » tant la demande était forte, a précisé Victoire Vandeville qui explique que « l’on doit refuser tous les jours de nouveaux entrants, ce qui témoigne de l’attractivité de l’événement et de notre pays. » À noter que les Européens représentent plus de 40 % des participants, avec une quinzaine de CEO allemands. Mais les États-Unis restent la première nationalité représentée, concentrant à eux seuls 19 % des CEO présents. Le reste du monde est également bien représenté avec des directeurs venus de Chine, de Corée, du Mexique, des pays du Golfe, du Nigeria ou encore de Singapour.
#ChooseFrance : La France reste la première terre d'investissements étrangers en Europe mais faiblit
— RTL France (@RTLFrance) May 15, 2025
L'angle éco de @martial_you dans #RTLMatin pic.twitter.com/C1ya2hqU2K
150.000 emplois industriels créés depuis 2017
Depuis 2017, la France a enregistré près de 150.000 créations d’emplois industriels, « ce qui n’était pas arrivé depuis une trentaine d’années », explique Jonas Bayard. Un résultat qu’il attribue aux réformes sur la fiscalité, le droit du travail et la simplification administrative, toutes centrées sur la compétitivité de l’offre française sur ses concurrents. Le sommet Choose France agit alors comme un générateur d’emploi grâce aux 178 projets annoncés depuis 2018. Mais les projets tirent surtout la réindustrialisation vers les territoires ruraux et périurbains, en générant des postes « très qualifiés qui alimentent recettes sociales et fiscales », souligne Victoire Vandeville qui prend en exemples les stratégies de relocalisation de la gigafactory Envision à Douai et l’extension de Novo Nordisk à Chartres.
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