Législatives 2024 - Johana Maurel (RN) : "Un lien profond avec ma circonscription"

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 

Je m'appelle Johana Maurel. J'ai habité la cinquième circonscription, plus précisément à Lisbonne, où j'avais le statut de résidente au Portugal, pendant plus de cinq ans. Je suis maman de deux enfants qui ont été scolarisés au lycée Charles-Pierre à Lisbonne. En parallèle, je travaille dans l'immobilier, ce qui m'a permis de développer une solide compréhension des enjeux économiques et sociaux auxquels nos concitoyens expatriés peuvent être confrontés, notamment en ce qui concerne le logement.
Je suis engagée en politique depuis une bonne dizaine d'années et j'ai été activement impliquée dans des bureaux politiques à l'étranger. Aujourd'hui, je suis vice-présidente du groupe Rassemblement National à la région Occitanie et conseillère régionale.

Mon expérience en tant que conseillère régionale m'a également permis d'avoir une vision très claire sur les lycées, sachant que les lycées sont l'une des préoccupations principales pour les Français expatriés, notamment en termes de frais de scolarité. Ces expériences m'ont permis de comprendre en profondeur les défis quotidiens auxquels nous faisons face à l'étranger, notamment les choix de scolarité de nos enfants, de santé, fiscalité et de justice.

Je suis prête à défendre au mieux les intérêts de nos compatriotes français vivant à l'étranger sur ces divers sujets qui représentent leurs préoccupations principales. Mon objectif est de porter haut et fort leurs voix et de mettre en place des solutions concrètes pour répondre à leurs besoins. 

 

Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?

J'ai constaté que nos concitoyens vivant à l'étranger se sentent souvent déconnectés des décisions politiques et des instances qui influencent leur quotidien. Je veux changer cela en apportant une voix forte et déterminée à l'Assemblée nationale, une voix qui saura faire remonter les préoccupations et besoins de nos expatriés, et qui saura proposer des solutions adaptées et concrètes. Enfin, mon engagement est aussi très personnel : en tant que maman, je souhaite que tous les enfants de nos expatriés puissent bénéficier d'une éducation de qualité sans que les frais de scolarité ne deviennent un fardeau insurmontable pour les familles. Je veux également assurer que nos compatriotes aient accès à des systèmes de santé et à des mesures fiscales justes et équitables. En me présentant à ces élections, mon but ultime est de servir et de représenter au mieux les intérêts des Français de l'étranger, en étant une porte-parole fidèle de leurs attentes et de leurs besoins pour la dématérialisation des passeports et la simplification de reconduction des certificats d'existence indispensables pour nos retraités. 

MAIS POUR CELA NOUS DEVONS FAIRE BARRAGE AU FRONT POPULAIRE DE LA HONTE ET SANCTIONNER CE GOUVERNEMENT. IL FAUT QUE TOUS LES ELECTEURS SE MOBILISENT POUR OBTENIR UNE MAJORITÉ ABSOLUE 

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ? 

Mon lien avec cette circonscription est profond et personnel. Ayant vécu à l'étranger, je connais bien les défis des Français résidant sur la 5 eme. Je vis à moins d'une heure et demie de la frontière espagnole et m'y rends régulièrement pour des raisons professionnelles et culturelles. Je veux les représenter et défendre leurs intérêts à l'Assemblée nationale. Mon objectif est d'être le porte-parole, mais également le lien entre ces Français expatriés à l'étranger qui envoient leurs enfants étudier en France. Ceux-ci sont également concernés par les problèmes d'insécurité, les problèmes de logement des étudiants et de la qualité de l'enseignement, ce qui fait parfois douter ces familles à envoyer leurs enfants dans leur pays d'origine.. Les Français de l'étranger sont aussi concernés par la situation actuelle déplorable de notre pays. Même à des milliers de km, et ils en sont conscients 

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français de l'étranger ?

Mon parcours est marqué de façon significative par les préoccupations des Français de l'étranger. J'ai une demi-sœur qui vit au Japon, illustrant parfaitement les défis et les préoccupations auxquels les Français vivant à l'étranger peuvent être confrontés, comme la gestion de la double nationalité, l'accès aux services consulaires, et l'intégration dans une culture différente. De plus, j'ai moi-même vécu plus de huit ans en expatriation, notamment au Portugal et au Maroc. Cette expérience m’a permis de comprendre profondément les défis uniques, les interrogations et les préoccupations, mais aussi de savourer les joies que la vie à l’étranger peut offrir. Ces années d'expatriation m'ont apporté une connaissance intime des enjeux et des besoins des Français de l'étranger, tels que le logement, l'emploi, l'éducation, et la sécurité, ainsi que la nécessité de maintenir une connexion forte avec la France. Ainsi, mon parcours personnel et familial me rend particulièrement sensible et engagé envers les intérêts des Français qui, tout en étant loin de leur pays d'origine, souhaitent y maintenir des liens forts et significatifs. 

 

Comment voyez vous votre mandat de députée ?

Le mandat de député pour les Français de l'étranger consiste à représenter et défendre les intérêts de nos compatriotes tout en renforçant leur lien avec la nation. Ces Français, ambassadeurs informels de notre culture et de nos valeurs, méritent un soutien particulier pour naviguer parmi les défis spécifiques de l'expatriation.

Il est primordial de répondre à leurs préoccupations en matière d'éducation francophone, de services consulaires, de protection sociale, et de fiscalité. Le député doit également faciliter leur interaction avec les institutions françaises et veiller à ce qu'ils participent pleinement aux processus démocratiques.

En plaidant pour des politiques adaptées à leurs besoins, simplifiant les démarches administratives et reconnaissant les diplômes étrangers, ce mandat est un engagement à servir nos citoyens à l'étranger avec proximité et efficacité.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français de votre circonscription ?

Les Français de la cinquième circonscription des Français de l'étranger, couvrant notamment le Portugal, l’Espagne, l’Andorre et Monaco, rencontrent des défis communs et spécifiques. Parmi les défis communs, on trouve l'accès à une éducation francophone de qualité, l'efficacité des services consulaires et l'accès à une protection sociale équitable. Sur le plan fiscal, des incohérences entre les régimes des différents pays nécessitent des accords bilatéraux pour éviter la double imposition. Les échanges culturels et économiques peuvent être renforcés via un soutien accru aux Alliances Françaises et des initiatives conjointes. La reconnaissance des diplômes français et la gestion des crises nécessitent également une attention particulière. Pour répondre à ces défis, il est crucial de simplifier les démarches administratives via des services en ligne, de soutenir les établissements scolaires français, de promouvoir des accords bilatéraux et de préparer des plans d'urgence efficaces pour les expatriés.

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

Mon équipe de campagne est bien organisée et repose sur une coalition de soutiens influents et expérimentés.

Je suis honorée de bénéficier du soutien de M. Jean-Paul Garraud, député européen et conseiller régional d'Occitanie, et de M. Charles Millon, ancien ministre de la Défense sous la présidence de Jacques Chirac. De plus, Mr Cardon Hervé, conseiller consulaire du Portugal, s’est constitué président ainsi que Mr Gérard FREULET secrétaire, ancien député, conseiller régional et Général de mon comité de soutien pour soutenir ma candidature. Tous deux, m’accompagnent activement sur le terrain durant ma campagne.

Ce comité dans les quatre jours à venir organisera des réunions ponctuelles à différents endroits.

Cette équipe dévouée et leurs précieuses expertises renforcent notre engagement à répondre efficacement aux besoins des Français de la cinquième circonscription. Beaucoup sont en train de se manifester pour nous rejoindre dans les plus brefs délais, dont nous publierons ultérieurement la liste complète. 

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élue ?

Mes axes de travail en tant que Députée pour les Français de l'étranger de la cinquième circonscription, qui, je le rappelle, est constituée de Monaco, Andorre, Portugal et Espagne, sont répartis en deux volets. Le premier volet, plus national et structurel, mettra l'accent sur des priorités essentielles telles que :

- Améliorer le pouvoir d'achat.

- Arrêter immédiatement la submersion migratoire.

- Rétablir l'ordre dans notre pays.

Le second volet, plus local, se concentrera sur :

- La simplification des démarches administratives.

- La réduction des frais de scolarité qui grèvent le pouvoir d'achat des Français de l'étranger et les poussent parfois à renoncer à une éducation de qualité pour leurs enfants.

- La fiscalité des retraités, notamment au Portugal.

- Favoriser les échanges culturels et économiques entre les pays.

- Remettre en ordre de marche tous les services consulaires qui, depuis de nombreuses années, handicapent les Français de l'étranger pour les gestes administratifs les plus simples.

J'appelle donc les Français de l'étranger à voter massivement les 30 juin et 7 juillet, afin de nous permettre d'obtenir une majorité à l'Assemblée nationale. Rassemblons-nous, donnez-nous une majorité ABSOLUE de députés pour former un gouvernement d'union nationale. Cela permettra à Jordan Bardella, en tant que Premier ministre, d'entreprendre les réformes essentielles à la survie de notre pays.