Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Elodie Charron, candidate du Rassemblement National pour la 9ème circonscription (Algérie, Côté d'Ivoire, Tunisie, Sénégal, Maroc, Mauritanie, Niger, Burkina, Guinée, Gambie,...), a répondu à nos questions.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Elodie Charron, née à Fontainebleau en Seine et Marne, j'ai 43 ans, je suis mariée, et ai 2 enfants étudiants. J'ai commencé ma carrière en tant que militaire parachutiste au sein de l'armée de terre et suis actuellement coach professionnelle en développement personnel/thérapeute.
Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?
Les députés ont le pouvoir législatif, ils ont aussi pour rôle de contrôler l'action du gouvernement et le contrôle de l'application des lois qu'ils ont votées. Je souhaiterais faire entendre la voix des français de l'étranger à l'Assemblée nationale.
Quel est votre rapport avec cette circonscription ?
En plus des pays dans lesquels j'ai vécu, et vis actuellement, en tant que militaires nous sommes amenés à partir en OPEX dans divers pays d'Afrique tel que Le Sénégal, la Côte d'Ivoire, Le Tchad, le Mali etc... Cela crée des liens avec la population locale comme avec les français y habitant.
En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?
J'ai vécu ces 20 dernières années dans divers départements français et pays (Tchad, Ile de la Réunion, Emirats Arabes unis...). En tant que Française de l'étranger je suis préoccupée par les mesures nous concernant.
Comment voyez-vous le mandat de députée ?
J'ai commencé mes fonctions d'élue au sein du RN en 2015. Exercer le mandat de député serait pour moi un honneur, et me donnerait la possibilité de représenter non seulement les français métropolitains mais également les Français de l'étranger à l'Assemblée nationale tout en défendant notamment leurs intérêts spécifiques.
Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?
Les Français de l'étranger sont directement concernés par le décret signé par le président E. Macron diminuant de 10 milliards le budget 2024, avec 174 millions pour les affaires étrangères et donc 11.5 millions pour les français de l'étranger, ce qui entraine entre autres :
- Moins 1.6 milliard pour le réseau éducatif français = moins de moyens
- Pas d'amélioration de la qualité des services consulaire = l'allongement des procédures administratives
- Développement de la vie associative moins 200 millions
- Déléguer à l'UE le contrôle de la diplomatie française en créant des pseudos ambassades françaises chargées de mener les affaires diplomatiques et consulaires à la place des Etats membres = mort du réseau diplomatique, dégradation de la qualité de notre service consulaire et recul du rayonnement de la France à l'étranger
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
Je travaille en étroite collaboration avec mon directeur de campagne M. Yves Duigou, mon remplaçant M. Philippe Franceschi, bien entendu avec le RN et ai de nombreux appuis dans ma circonscription comme des élus locaux, des responsables associatifs, nos adhérents, militants et sympathisants ainsi que par des citoyens et groupes politiques locaux qui transmettent nos tracts et affiches, avec qui nous mettrons en place des meetings et réunions virtuels ("vive internet"). Le délai imparti étant assez limité, je ne pourrai me déplacer dans chaque pays concerné par notre circonscription.
Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élue ?
Je souhaiterais que l'on puisse mettre en place les mesures suivantes :
- Pour soutenir le pouvoir d'achat
- Pour remettre la France en ordre
- Pour stopper la submersion migratoire
- Pour soutenir notre agriculture
- Pour donner la priorité à la santé
- Pour simplifier la vie des Français et des Françaises
- Pour stopper les frais de scolarités démesurés dans les lycées Français à l'étranger
J'aimerais également être une députée de proximité.