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Législatives 2024 - Anthony Coutret (R!) : "Faire rayonner la France et son histoire"

Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Anthony Coutret, candidat du parti Reconquête! pour la 3ème circonscription (Royaume-Uni, Irlande, Norvège, Suède, Finlande, Danemark, Islande, Lettonie, Lituanie, Estonie), a répondu à nos questions.

anthony anthony
Écrit par Léa Degay
Publié le 23 juin 2024, mis à jour le 25 juin 2024

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

34 ans, marié, sans enfant, expatrié depuis plus de 10 ans dans différents pays (Allemagne, Russie, puis Irlande). Je suis cadre dans le secteur des appareils médicaux. J’occupe volontiers mon temps libre par la lecture particulièrement d’ouvrages historiques et le sport. Je suis également un grand voyageur curieux de découvrir d’autres pays et cultures, et d’apprendre de nouvelles langues !

 

Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines élections législatives ?

La France est mon berceau, je l’ai quitté physiquement mais je n’en reste pas moins attaché à son modèle de démocratie, de liberté, et plus largement à tout ce qui fait d’elle la France : sa culture, ses paysages, sa langue, son art de vivre.

C’est pour défendre cette certaine idée de mon pays natal que je me présente aux élections, pour que les idées incarnant cet enracinement, même lorsque l’on est loin, soient représentées.

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

Je suis établi en Europe du Nord depuis 8 ans et j’ai le loisir de la sillonner (Royaume-Uni et Scandinavie) régulièrement. Elle est une destination privilégiée pour des Français de tous âges, qui y posent leurs valises pour un temps ou pour longtemps. M’étant moi-même sédentarisé dans cet espace, j’en comprends les spécificités, les difficultés, et parfois aussi les frustrations avec les réalités locales, comme avec les tracas liés à l’administration consulaire.

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français de l'étranger ?

Expatrié depuis 10 ans, j’ai résidé dans des pays de tailles différentes, membres ou non de l’UE, plus ou moins accessibles depuis et vers la France, et j’ai pratiqué les difficultés de maintenir un lien avec les administrations consulaires et plus largement les institutions en France.

Depuis les difficultés pratiques de court terme (renouvellement de documents, démarches diverses), jusqu’aux préoccupations de long terme (retraite dans différents pays, taxation, héritage...), sans oublier les enjeux clés du rapport à la France et de son avenir.

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Le député détient, au sein de son assemblée, une fraction du pouvoir de créer la loi en France. Responsabilité hautement primordiale dans une démocratie. Il a aussi le devoir de mettre dans les débats les sujets qui préoccupent ceux qui lui ont donné mandat, de porter leur voix à l’ensemble de la nation, et de s’assurer que les particularités de la géographie et de la sociologie de sa circonscription soient prises en compte au niveau national. Cela est d’autant plus important pour les Français de l’étranger qui constituent une catégorie de Français dont les besoins et les priorités se distinguent souvent de celles de leurs compatriotes restés au pays.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français de votre circonscription ?

L’Europe du Nord est toujours dans la phase de l’après Brexit avec de nombreux remous aux conséquences encore incertaine. Plus largement ces territoires commencent pour certains à être concernés par des problématiques que nous connaissons bien en France, comme la hausse de l’immigration en Irlande, ou font déjà face à ses conséquences, notamment en Suède ou au Danemark ou au Royaume-Uni avec des réponses et des situations contrastées.

Pour partie, la stabilité de ces pays où nous avons choisi de résider dépend des politiques et de la fermeté de la France sur ces questions.

Cependant les Français d’Europe du Nord ont aussi d’autres problématiques du quotidien concrètes, qui vont de la disponibilité des services consulaires à la digitalisation des formalités, sans oublier les cas particuliers et spécifiques que nos compatriotes rencontrent régulièrement et qui ne rentrent dans aucune case, et cela inclus souvent aussi le retour en France, bien plus compliqué qu’on ne le pense, même pur un national !

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

Ma campagne se fait principalement en ligne via les plateformes et les médias de Reconquête ! D’une part pour des raisons géographiques évidentes, d’autre part du fait qu’il est particulièrement difficile de s’organiser dans un laps de temps très court et surtout à distance.

 La fédération Reconquête ! des Français de l’étranger, très active apporte un fort appui logistique et est une fantastique courroie de transmission avec le siège à Paris. Le dévouement, l’abnégation, et le courage de ses représentants sont un témoignage de la vitalité de Reconquête ! et de ses idées.

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?

Les questions des relations et de la coopération avec le Royaume-Uni sont de première importance pour des milliers de nos compatriotes établis outre-Manche. Elles doivent être surveillées par la commission des affaires étrangères du parlement comme le lait sur le feu, et je m’y emploierai quand je serai élu en juillet. L’accessibilité des services publics français, le lien avec la nation et la présence culturelle française seront aussi au cœur de mon mandat.

Faire rayonner la France, son histoire, sa culture et sa langue de manière positive dans les différents pays composant la circonscription, pour que les français établis hors de France puissent garder le lien avec leur culture, et leur langue et aient toutes les opportunités de la transmettre à leurs enfants.

 

 

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