Dans le cadre du grand plan d’investissement « France 2030 », des milliards d’euros sont en train d’être investis dans l’économie française, pour qu'elle innove et se transforme durablement, pas seulement à l’échelle nationale…mais aussi internationale. Concrètement, comment ? Le volet international de « France 2030 » est désormais lancé.
Le 12 octobre 2021, Emmanuel Macron lance le grand plan d’investissements « France 2030 » : 54 milliards d’euros sont injectés dans les entreprises, les écoles, les universités, les organismes de recherche français... Le but d’un tel plan est double : poursuivre la transformation des secteurs clés de l’économie française, par l’innovation technologique, et réindustrialiser le pays. Mais, pour se transformer, la France doit absolument s’appuyer sur une stratégie de taille : internationaliser ses territoires et ses entreprises. Le 3 octobre 2023, Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France et Bruno Bonnell, Secrétaire général pour l’investissement (SGPI), chargé de France 2030 signent une convention dans ce sens, sous le parrainage d’Olivier Becht, ministre chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger.
#international #France2030Export | Aux côtés de @becht_olivier, @businessfrance et @SGPI_avenir s’allient pour porter #France2030 et ses lauréats à l’international pour promouvoir l’excellence française 🌍
— Secrétariat général pour l’investissement (@SGPI_avenir) October 3, 2023
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Pourquoi France 2030 doit absolument avoir une dimension internationale
Le plan à 54 milliards d’euros lancé en 2021 (dont 11 milliards déjà engagés à ce jour) n’est pas que le « cochon de tirelire de la République » commence Bruno Bonnell, en charge de France 2030 lors de rencontres dans les locaux de Business France à Paris, « c’est la France qui retourne à la conquête de ses marchés » continue-t-il. Comment doit-elle s’y prendre ?
Au-delà de réindustrialiser, nous cherchons à préparer l’avenir.
D’abord la réindustrialisation doit être tournée vers l’international. « Le fer de lance de France 2030 est de réindustrialiser le pays » contextualise Olivier Becht. Selon les chiffres du gouvernement, 300 nouvelles usines ont été implantées entre 2017 et 2022 en France, après 30 ans de désindustrialisation. « Au-delà de réindustrialiser, nous cherchons à préparer l’avenir. La faiblesse de nos PME, la crise énergétique, notre dépendance à l’importation sur certains produits détériorent notre balance commerciale », souligne Olivier Becht.
Pour le ministre, il ne faut pas rater le coche, ces nouvelles industries doivent, tout de suite, être tournées vers l’international. Ainsi, ce qui sera produit en France sera exporté et plus importé, « et la France pourra redevenir une grande puissance commerciale ».
« Osez l’export » : le nouveau plan pour aider les entreprises à s’exporter
« Il faut que nos pépites françaises deviennent des pépites exportatrices »
Autre chantier, le soutien et l’accompagnement des pépites françaises. « Il y a un panier garni d’entreprises françaises motivées, innovantes et en croissance qui n’ont pas forcément l’idée d’aller chercher des marchés lointains et inattendus » insiste Bruno Bonnell. L’idée et l’envie justement, il faut les leur donner : « Début janvier, nous réalisons, avec Bruno Bonnell, qu’il manque une brique au plan France 2030 » renchérit Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France – agence chargée du développement international de la France, des investissements internationaux en France - Concrètement « il manque un accompagnement clair de nos entreprises pour s’internationaliser » et la convention signée le 3 octobre 2023 en pose ainsi la première pierre. Les entrepreneurs français pourront – entre autres – bénéficier de programmes d’accompagnement de 30 mois, d’experts internationaux, des diagnostics poussés et de financements « export » allant jusqu’à 100.000€.
Il faut que la France réfléchisse export tout de suite, il y a urgence
Enfin, la dimension internationale passe aussi par les investissements étrangers en France. Ces derniers sont responsables de 30% des exportations françaises selon Business France. Réussir à attirer aussi des talents et des pépites technologiques sur notre territoire créent des partenariats solides sur notre sol. « il faut dire autour de nous qu’en France il fait bon vivre, mais il fait aussi bon travailler et bon innover ! » précise Bruno Bonnell. « Notre feuille de route commune est très solide » conclut Laurent Saint-Martin. « Mais il faut que la France réfléchisse export tout de suite, il y a urgence. Et, pour se le dire entre nous, nous sommes déjà en retard. »
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