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Ce qui change au 1ᵉʳ janvier 2025 en France

Qui dit nouvelle année, dit nouveaux changements ! Revalorisations, obligations vaccinales, évolutions tarifaires… Lepetitjournal.com fait le point sur les principaux changements attendus dès le 1ᵉʳ janvier 2025 en France.

célébration du Nouvel Ancélébration du Nouvel An
Image par Theo Crazzolara de Pixabay
Écrit par Liz Fredon
Publié le 27 décembre 2024, mis à jour le 2 janvier 2025


 

L’augmentation des pensions de retraite

Bonne nouvelle pour les retraités ! Les pensions de retraite seront revalorisées au premier janvier 2025, pour une augmentation visible dès février. Cette augmentation suit la règle légale d'indexation des pensions sur l'inflation qui est inscrite dans le Code de la Sécurité sociale, mise en œuvre tous les débuts d’année. Cette revalorisation annuelle sera à hauteur de 2,2%, qui sont "liés à l'indexation mécanique sur la base de l'inflation constatée (en 2024) par l'Institut national de la statistique (Insee)", précise le Ministère du Budget et des Comptes publics. Ce sont 17 millions de retraités qui sont concernés. Pour une pension de base à 1400 euros par exemple, la hausse appliquée équivaut à 30 euros supplémentaires par mois.

 

 

Deux personnes assises, l'un est un patient, l'autre médecin, le médecin tient la main du patient


 

Le tarif des consultations médicales augmente

Moins bonne nouvelle cette fois-ci, vous devez, depuis le 22 décembre 2024, débourser un peu plus d’argent chez vos praticiens de santé. Ne vous en faites pas, les coûts sont toujours remboursés par l’Assurance Maladie et les complémentaires santé (mutuelles). La consultation du médecin généraliste passe ainsi de 26,50 € à 30 €. Certaines spécialités bénéficient également de cette revalorisation : la consultation chez le gynécologue passe par exemple de 33,50 € à 37 €, celle chez le psychiatre passe de 51,70 € à 55 €, et celle du gériatre de 31,50 € à 37 €. Le site Amélie.fr prévient, une seconde vague de revalorisation aura lieu le premier juillet 2025. L’objectif est de repeupler les cabinets de médecins, car selon Santé Académie : Le nombre de médecins généralistes est en baisse chaque année depuis 2012 mais c'est pour les spécialistes que l'on va connaître une vraie rupture en 2024 : il y aura 174 médecins spécialistes pour 100 000 habitants contre 190 en 2023. Cette diminution du nombre de médecins par habitant est due à un effet ciseau.”


 

Un nouveau vaccin pour les bébés

Concernant nos bambins, un vaccin vient d’être ajouté à la liste des vaccins obligatoires, tandis qu’un des autres vient d’être remplacé. Au premier janvier 2025, ce sont 12 vaccins qui seront impérieux. Cette nouvelle injection aura pour but de prévenir des méningites. Un décret relatif à l'obligation vaccinale a d’ailleurs été mis en place. D’après le Ministère de la Santé dans un communiqué publié le 19 décembre, “cette évolution des obligations vaccinales fait suite aux recommandations de la Haute Autorité de santé”, après une augmentation de cas de méningites. La vaccination contre le méningocoque C qui était obligatoire est remplacée par celle contre les méningocoques ACWY.

 

 

Bornes de validation de titres de transports dans une station de métro


 

Tarif unique dans les transports parisiens

Finie, cette galère universelle, lorsque l’on passe un temps infini à chercher la recette miracle pour voyager entre Paris Gare du Nord et l’Aéroport Charles de Gaulle sans risquer de frauder involontairement. Ces histoires de zones, on n’en veut plus. Et il semble que France Mobilités non plus : les zones disparaissent au profit d’un billet unique. Jusqu’à présent, le tarif variait entre 2,15€ à plus de 5€ à mesure que l’on s’éloignait de la capitale. Désormais, le tarif sera de 2,5€ pour les métros/RER/trains, et de 2€ pour les bus et les trams. En bonus, dès le 1ᵉʳ janvier, l’ensemble des titres de transport franciliens sera disponible sur smartphone.


 

Les ZFE se généralisent

Les zones à faibles émissions (ZFE), déjà en place dans des villes comme Paris, Marseille ou Lyon, s’étendent à de nouvelles agglomérations. Objectif : réduire la pollution de l’air liée au trafic routier, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, toutes les agglomérations de plus de 150.000 habitants dépassant les seuils de pollution devront instaurer une ZFE. En pratique, cela concerne 42 villes en France, dont Nantes et Angers. À compter de cette date, les voitures diesel de plus de 14 ans et les véhicules essence de plus de 19 ans (Crit’Air 3) n’auront plus le droit de circuler dans ces zones. Certaines villes, comme Le Mans, échappent pour l’instant à cette obligation, grâce à des mesures locales déjà mises en place pour limiter la pollution.

 

 

Ticket de caisse avec des courses tout autour


 

Les tickets restaurant ne pourront plus être utilisés au supermarché

Faire ses courses au supermarché à l’aide de ses titres-restaurant, ça ne sera plus possible à partir du 1ᵉʳ janvier 2025. Initialement prévue comme une mesure temporaire en 2022 pour faciliter l’achat de produits alimentaires, la dérogation arrive à échéance au 31 décembre 2024. Une lueur d’espoir subsiste néanmoins : fin novembre 2024, l’Assemblée nationale a voté une prolongation de deux ans. Mais pour entrer en vigueur, cette décision doit encore être validée par le Sénat. Le calendrier politique, perturbé par la chute du gouvernement de Michel Barnier, a retardé le processus. Un vote est toutefois prévu à l’agenda sénatorial pour le 15 janvier 2025. 


 

Les bénéficiaires du RSA tous inscrits à France Travail

Dès janvier 2025, tous les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) seront automatiquement inscrits à France Travail. Actuellement, seulement 40 % des allocataires le sont. Cette réforme s’accompagne de l’introduction d’un « contrat d’engagement », qui définira des objectifs d’insertion sociale et professionnelle. Avec ce dispositif, 1,2 million de personnes supplémentaires seront inscrites comme demandeurs d’emploi, dont 200.000 jeunes en parcours d’insertion dans les missions locales.


 

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