Les 13 meilleurs moments de la cérémonie de clôture de Paris 2024

Zaho de Sagazan ouvre la cérémonie 

Qui de mieux pour représenter le succès français que celle qui a remporté quatre Victoires de la musique en 2024 ? Avec son timbre de voix si singulier, Zaho de Sagazan a ouvert le bal en interprétant Sous le ciel de Paris dans le jardin des Tuileries. Accompagnée de choristes, elle a enflammé les premières secondes d’une cérémonie magique, devant la vasque olympique.

 

 

Léon Marchand, acteur olympique

L’athlète le plus titré de ces Jeux Olympiques 2024 sait décidément tout faire. Les rumeurs prédisaient Léon Marchand porteur du drapeau tricolore au Stade de France. Finalement, il a eu un rôle tout autre lors de la cérémonie. En grande pompe, costard du gendre idéal, le nageur est aussi un fin comédien. Marchant aux Tuileries, le regard ébahi par la vasque Montgolfier sur le point de s’éteindre, le roi des bassins a été le garant de la flamme olympique, conservé précieusement dans une lanterne jusqu’à son arrivée au Stade de France.

 

 

Une Marseillaise symphonique

Sous la baguette de Zahia Ziouani, l’orchestre symphonique Divertimiento a joué La Marseillaise aux côtés de la Maîtrise de Fontainebleau en guise d’introduction de la cérémonie de clôture au Stade de France. Première femme cheffe d'orchestre issue de Seine-Saint Denis, Zahia Ziouani avait fait partie des porteurs de la flamme avant les Jeux. Quelques semaines plus tard, sur la plus grande scène française, elle leur a réservé un magnifique adieu.

 

Pauline Ferrand-Prévot et Antoine Dupont, porteurs d’émotions

Les larmes de Pauline Ferrand-Prévot et la joie contagieuse d’Antoine Dupont ont marqué le début de l’olympiade tricolore. Ce sont ces deux grands champions qui ont eu l’honneur de représenter la délégation française en portant le drapeau en tête d’un cortège rassemblant tous les comités nationaux olympiques. Invités à rejoindre la scène, tous unis et entrant sur l’hymne de Paris 2024, ils ont découvert la gigantesque scène : un planisphère, faisant du Stade de France le microcosme du monde pour une dernière danse.

 

 

…et l’entrée des athlètes sur un karaoké géant

Car ils sont les acteurs principaux de quinze jours sportifs et festifs à Paris, les athlètes olympiques ont rejoint les porteurs de drapeaux sur la piste pour un dernier tour de Stade. Fait rare dans l’histoire des JO : plus de 9.000 athlètes et staffs sportifs ont souhaité rester pour leur parade de clôture. Pour occuper l’entrée de sportifs tout sourire et téléphone à la main pour capter chaque instant de cet unique moment, un karaoké géant a même été lancé dans le Stade. Emmenez-moi de Charles Aznavour, Les Champs-Élysées de Joe Dassin ou encore Freed From Desire de Gala ont été chantés pour que la fête batte son plein.

 

 

L'ultime podium olympique avec le marathon féminin

La cérémonie de clôture est une soirée remplie de symboles. Et celui du dernier podium olympique en est le parfait exemple. Comme veut la tradition, le podium du marathon - épreuve reine des Jeux - se déroule lors de la cérémonie de clôture et non quelques minutes après la fin de la course. Mais depuis sa mise en place, ce n’était seulement que le marathon masculin qui était à l’honneur. Pour la première fois de l’histoire, trois marathoniennes ont été célébrées sur la plus grande scène : la Kenyane Hellen Obiri (3e), l’Ethiopienne Tigst Assefa (2e) et l’incroyable gagnante Sifan Hassan. L’athlète naturalisée néerlandaise a réalisé dimanche à Paris le nouveau record national des Pays-Bas. Nation dont a retenti l’hymne dans tout le Stade une fois l’or remis au cou de la marathonienne.

 

Futur dystopique et anneaux flottants font renaître l’Olympisme

22h, le spectacle de Thomas Jolly a enfin commencé. Il s’inspire du projet français du «Voyager Golden Record» de 1977 - un disque envoyé dans l’espace par la Nasa, contenant une carte d’identité dans l’humanité sur un disque façon bouteille à la mer. Le danseur et contorsionniste Arthur Cadre, dans un costume de monstre dorée, s’est emparé de la scène. Son objectif : revenir à l’origine des Jeux Olympiques et les faire renaître au temps de la Grèce antique. Suspendu à la verticale dans les airs, le pianiste Alain Roche entamé l’hymne d’Apollon, la plus ancienne musique grecque connue. Dans ce qui est - de loin - l’épisode le plus sombre de cette cérémonie, le temps a semblé s’arrêter. Il a repris vie au moment où les cinq anneaux des JO - dessinés par Pierre de Coubertin - se sont reformés dans le ciel parisien.

 

 

Phoenix et Angèle se partagent le micro

Une fois un premier feu d’artifice tiré au-dessus du Stade de France, le Phoenix a pu renaître de ses cendres… Le groupe phare de pop rock français - apprécié aux Etats-Unis - Phoenix a assuré le show en compagnie d’invités remarquables : l’artiste de musique électro Kavinsky en featuring avec la chanteuse belge Angèle. Tableau remarquable pour reprendre de l’énergie avant des instants plus solennels.

 

 

Parole au patron Estanguet et passation de pouvoir

Comme lors de son discours de la cérémonie d’ouverture, Tony Estanguet a une fois encore trouvé les mots justes pour clôturer “la première mi-temps” de Paris 2024. Si le dirigeant du sport français a rappelé que la fête n’était pas fini avec l’ouverture dans deux semaines des Jeux Paralympiques, il a aussi félicité le bilan des médailles de la délégation française (64 dont 16 en or, un record) et salué l’engouement autour de l’événement : “un peuple d’irréductibles râleurs” transformé en “supporters déchaînés”.

 

 

L’instant LA 2028 : sensation forte avec Tom Cruise

Los Angeles 2028 avait aussi le droit à son mot à dire durant cette cérémonie : quinze minutes pour donner un avant-goût de leurs JO à la sauce barbecue. Ou disons plutôt à l’américaine, le show hollywoodien dans lequel les Etats-Unis excellent. Un spectacle qui a commencé par le saut du haut du toit du Stade de France de l’acteur-cascadeur Tom Cruise, venu récupérer le drapeau olympique et l’emmener sur sa moto - bien américaine - vers Los Angeles. Après une conduite dépassant les 30 km/h autorisés dans les rues parisiennes, Tom Cruise est rentré avec son deux-roues dans un avion direction “les States”. Nous le retrouvions quelques secondes plus tard sur les hauteurs de la ville, drapant les lettres HOLLYWOOD des couleurs olympiques. 

 

 

Red Hot et Billie Eilish à Venice beach

L’instant LA 2028 s’est poursuivi avec un concert enflammé des Red Hot Chili Peppers sur la plage de Venice beach, rejoints par la chanteuse Billie Eilish sur cette scène d’exception. Tous artistes originaires de Los Angeles, ils ont vu débarquer à la fin de leur prestation LE visage du rap de LA : Snoop Dogg. Ce dernier, aperçu un peu partout pendant quinze jours à Paris, n'a visiblement pas perdu de temps pour rentrer à la maison.

 

 

Paris déjà à l'heure des Paralympiques

Retour en France pour le bouquet final et Yseult pour nous montrer sa voix. Comme d’habitude, la chanteuse a fait parler tout son talent, dressant les poils de votre auteur lors de son interprétation de “My Way”. Un classique qui, une fois terminé, a vu le Stade s’embraser une dernière fois avec un feu d’artifice. Une dernière fois… avant de voir Paris vibrer lors des Jeux Paralympiques. Quelques athlètes de la délégation française étaient d’ailleurs présentés à l’écran. Au milieu du stade, ils ont pu vivre les prémices de leurs Jeux Paralympiques, qui s’ouvriront lors d’une cérémonie sur la Place de la Concorde.

 

 

Le dernier souffle des JO 2024

“Je déclare les Jeux de la 33e olympiade de Paris clos” a prononcé avec “le coeur lourd” le président du Comité International Olympique Thomas Bach. L’Allemand, qui laissera son siège en mars 2025, a ainsi clôturé l’Olympiade parisienne. Il ne restait plus que le moment fatidique d’éteindre la flamme. Arrivé quelques secondes plus tôt, Léon Marchand a été accueilli en héros par tout un stade. Il s’est joint à Thomas Bach et aux six athlètes déjà présents sur scène - un athlète représentant de chaque continent, celui européen étant représenté par Teddy Riner, ainsi qu’un athlète de la délégation des réfugiés. Puis, à huit, ils ont soufflé sur la flamme olympique, disparue ainsi en une fraction de seconde. Mais nos souvenirs, quant à eux, resteront pour l'éternité.