Présent depuis plus de 40 ans au pays du Soleil-Levant, le CCE et président de LVMH Japon revient sur son parcours, les opportunités offertes par le marché japonais et ses conseils pour entreprendre en Asie-Pacifique.
Quel est votre parcours professionnel ? Qu’est-ce qui vous a conduit à devenir conseiller du commerce extérieur de la France (CCE) ?
Je suis arrivé au Japon en 1981, il y a donc 43 ans, et je suis devenu CCE en 2004. Diplômé de l’EM Lyon, j’ai débuté ma carrière comme responsable de l’antenne de la DATAR au Consulat Général de France à Osaka. Par la suite, j’ai travaillé dans les industries du luxe et de la mode, notamment au sein du groupe LVMH, dont je suis le président au Japon depuis 2016.
Mon engagement comme CCE répond à mon souhait de contribuer à l’expansion internationale de la France, en particulier avec le Japon, au sein d’une structure organisée et reconnue. Les CCE sont des acteurs actifs et déterminés. J’ai ainsi rejoint le comité Japon en 2004 et j’en suis devenu le président en septembre 2024.
Comment qualifieriez-vous le rôle des conseillers du commerce extérieur en 2024 dans votre pays ?
Nous remplissons les principales missions des CCE, en étroite collaboration avec le Service économique régional (SER) de l’Ambassade de France au Japon. Nos actions couvrent l’analyse de plusieurs secteurs clés de l’économie japonaise, la promotion de l’attractivité de la France et un fort investissement dans la formation des jeunes Français. Nous nous intéressons également aux alliances franco-japonaises et préparons activement la réussite de l’Exposition universelle d’Osaka, prévue pour 2025.
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Quelles opportunités offre le Japon pour les entreprises françaises ?
Le Japon présente d’immenses opportunités. C’est un pays ouvert, stable et démocratique, où les ménages bénéficient d’un pouvoir d’achat relativement élevé, favorisant une consommation durable.
Le niveau technologique du Japon est remarquable, tout comme son système éducatif. Contrairement à certaines idées reçues, le Japon s’intéresse beaucoup aux produits et innovations étrangers, et les relations d’affaires se bâtissent sur la confiance.
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Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat en Asie-Pacifique, et plus particulièrement au Japon ?
La patience est essentielle, mais la reconnaissance finit par arriver. Il est crucial de s’allier à des partenaires japonais et de former de jeunes collaborateurs qui pourront assurer le suivi local.
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Qu’attendez-vous du forum de l’APAC, qui se tiendra du 27 au 29 novembre 2024 en Inde ? Y serez-vous présent ?
Je ne pourrai malheureusement pas y assister, étant retenu par mes obligations professionnelles au Japon. Cependant, j’attends beaucoup de ce forum, car le réseau des CCE est une source précieuse de partage d’expériences et d’expertises.
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