Diplômée de SKEMA Business School, Céline Faict est aujourd’hui expatriée à Bruxelles, où elle exerce en tant que Senior Product Manager pour un chocolatier renommé. Elle partage avec nous sa passion pour le marketing et revient sur son parcours académique et professionnel enrichissant, de ses études dans la célèbre business school à son activité actuelle.
J’ai choisi de m’impliquer en tant qu’ambassadrice de SKEMA Business School à Bruxelles
Lepetitjournal.com : Parlez-nous un peu de votre parcours académique. Pourquoi avoir fait le choix d’intégrer SKEMA Business School ?
Céline Faict : Je suis originaire de la Baie de Somme, en Picardie. Après le bac, j'ai directement intégré une école de commerce post-bac à Amiens pour suivre un cursus en trois ans.
Dès le départ, il était clair pour moi que je souhaitais intégrer le monde du commerce. J'ai découvert le marketing dès ma première année d'études, et cela a été un véritable coup de cœur ! Dans cette école, j'ai eu l'opportunité de réaliser des échanges à l'étranger en Espagne et en Chine, de découvrir différents aspects du monde de l'entreprise, de participer à des projets de groupe... Après cette expérience enrichissante, j'ai naturellement souhaité poursuivre mes études en master dans une école supérieure de commerce.
J'ai alors intégré, en 2010, la première promotion de SKEMA Business School, en Master 1 du Programme Grande École, sur le campus de Lille. Quand j'ai rejoint SKEMA, l’école venait d'ouvrir sous ce nouveau nom mais était déjà dotée d'un solide historique et d'un vaste réseau. J'ai été attirée par la vision internationale de l'école et par l’excellence académique qui la caractérisent.
Je suis très contente de mon choix ! C’est une école très prestigieuse. J'ai d'ailleurs eu de très bons échos de SKEMA Business School une fois dans le monde du travail : l'école était même connue de mes employeurs en Belgique.
Je me sens très proche de cette école et je ressens beaucoup de gratitude envers tout ce qu’elle m’a apporté. C’est notamment pour cela que j’ai choisi de m’impliquer en tant qu’ambassadrice de SKEMA Business School à Bruxelles.
Découvrir la réalité du terrain à travers ces expériences professionnelles au sein d'entreprises de différentes tailles et secteurs a été très enrichissant
Comment s’est déroulée votre intégration sur le marché du travail après vos études à SKEMA Business School ?
Après ma première année de master, j'ai réalisé une année de césure pour effectuer des stages en marketing à Paris dans de grands groupes : Printemps et Danone.
Ces premières expériences en entreprise m'ont donné envie de poursuivre mon intégration dans le monde du travail l’année suivante. J'ai alors effectué ma deuxième année de master en alternance sur le campus parisien de SKEMA Business School. Là, j'ai intégré le groupe LVMH, pour travailler chez Moët Hennessy Diageo en tant qu'assistante de chef de produit.
Découvrir la réalité du terrain à travers ces expériences professionnelles au sein d'entreprises de différentes tailles et secteurs a été très enrichissant. Cela m'a également confortée dans mon choix d’orientation.
Après deux ans à Paris, j'ai eu envie de changer de ville et de retrouver un cadre plus serein. Une fois diplômée de SKEMA Business School, je suis donc partie à Nantes pour travailler dans une petite entreprise familiale, Tipiak, dans le cadre d’un remplacement temporaire de 6 mois.
Puis, à la recherche de nouvelles opportunités, j'ai finalement décroché un VIE (Volontariat International en Entreprise) à Bruxelles, pour le groupe Lactalis. Après deux ans de VIE, j'ai été embauchée en CDI en tant que Brand Manager.
J'étais responsable de la gestion des marques Galbani et Salakis pour le Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg). Mon rôle consistait principalement à adapter les stratégies marketing des produits au marché local, à créer du contenu, à piloter les promotions et les lancements...
Après quatre ans chez Lactalis, je me suis vue proposer un poste de Brand Manager chez le chocolatier Leonidas. J'ai adoré cette expérience : je travaillais depuis le siège, au cœur de la maison mère de la marque, où j’effectuais des missions de développement marketing. Cette position m'a offert beaucoup de liberté créative : à partir des tendances du marché et d'études auprès des consommateurs, j'identifiais leurs attentes et je créais de zéro l'ensemble des actions (lancement du produit, packaging, stratégie de communication...). J’ai adoré pouvoir travailler aussi librement, c'est très épanouissant !
Le marketing me permet de toucher un peu à tout
Pourquoi avoir fait carrière dans le marketing, qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?
J’ai toujours trouvé cela fascinant de se demander pourquoi un consommateur allait se tourner vers un produit plutôt qu’un autre. J’adore le fait de comprendre les besoins des consommateurs, de réfléchir à la meilleure manière d’y répondre et de satisfaire leurs envies.
Étant aussi d’une nature très curieuse et créative, le marketing me permet de toucher un peu à tout et de faire travailler ma créativité et mon imagination en permanence. C’est un vrai plaisir !
C’est aussi un métier très humain. En tant que chef de produit, je suis amenée à collaborer avec beaucoup de personnes d’univers très différents, que ce soit des collègues d’autres services en interne, ou des fournisseurs et agences externes. Cela nécessite de faire preuve d’empathie et d’écoute pour jongler avec des personnalités variées et donner à chacun envie de s’engager autour d’un projet commun, stimulant et enthousiasmant. Comme me l’a dit l’un de mes professeurs de SKEMA Business School, un responsable de produit, c’est un peu comme un chef d’orchestre !
Neuhaus est une marque premium, qui vise vraiment la perfection à tous les niveaux
En quoi consiste votre activité professionnelle actuelle ?
Après 4 ans chez Leonidas, j'ai été contactée par un cabinet de recrutement pour rejoindre Neuhaus, une autre marque de chocolat belge.
J’y travaille depuis quelques mois en tant que Senior Product Manager dans le développement de produits. J'analyse les tendances et les temps forts de l'année et je réfléchis à la manière de créer des produits toujours plus innovants et alignés aux attentes des consommateurs. Je collabore pour cela avec les maîtres chocolatiers et avec l'équipe de recherche et développement qui possèdent une connaissance approfondie du produit. Je travaille avec des chefs belges pour concevoir de nouvelles recettes, avec des fournisseurs locaux pour la création des emballages, et avec les agences de création pour la conception du design…
Nous organisons régulièrement des dégustations d’échantillons et des tests auprès d’un panel de consommateurs pour viser l’excellence. En effet, Neuhaus est une marque premium, qui vise vraiment la perfection à tous les niveaux, que ce soit dans le choix des ingrédients, des recettes et du packaging. J'aime le fait d’être à l'initiative de la création de produits qui se retrouveront ensuite dans tous les magasins Neuhaus en Belgique et à l’étranger, et surtout qui raviront ensuite le palais de nombreux consommateurs.
Les Belges sont très sympathiques et ne se prennent pas trop au sérieux
Avez-vous remarqué des différences entre la culture du travail française et belge ?
En Belgique, j’ai tout de suite été frappée par la bienveillance et l’humilité des gens. Les Belges sont très sympathiques et ne se prennent pas trop au sérieux. C’est très agréable au quotidien.
Au travail, ils accordent également une importance majeure à l'équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Il n’est pas rare de partir tôt et ce n'est pas du tout mal vu ! Plus qu’un signe de désengagement, c'est au contraire une grande preuve d’efficacité dans son travail. Ces dernières années, le télétravail s’est beaucoup popularisé et il est aujourd’hui instauré dans beaucoup d’entreprises, ce qui démontre une vraie liberté et un gage de confiance de la part des employeurs envers les salariés.
Enfin, la qualité de vie à Bruxelles me plait beaucoup.
Avez-vous des conseils de carrière à donner aux jeunes diplômés de SKEMA Business School ?
Je conseillerais de valoriser les stages et les expériences professionnelles autant que possible. Ce sont en effet de précieuses opportunités pour peaufiner son projet professionnel et pour découvrir la réalité du terrain. Ce temps passé en entreprise est extrêmement apprécié par les employeurs, que ce soit en France et à l’étranger. N'hésitez pas à poser des questions, à faire preuve de curiosité, à échanger avec d’anciens élèves et à vous renseigner auprès d’eux sur les métiers qui vous intéressent. Enfin, je vous encourage à croire en vous, à vous faire confiance et à oser aller vers ce qui vous plaît.
Interview réalisée par Soraya Benaziza