Après des études à SKEMA Business School, Olivier Toison, attiré par l’international depuis toujours, démarre rapidement sa carrière à l’étranger. Il revient sur son parcours dans cette école de renom et sur son évolution professionnelle entre l’Europe et l’Asie dans la gestion des risques informatiques.
Lepetitjournal.com : Pouvez-vous nous parler de votre parcours académique en quelques mots ?
Originaire des Pays de la Loire, j'ai d'abord réalisé un BUT Gestion des Entreprises et des Administrations à l’IUT de Nantes. Ayant toujours eu le goût de l’international, j’ai ensuite fait le choix de poursuivre mes études à Édimbourg, en Écosse, où j’ai intégré un Bachelor Business Administration.
Puis, désireux de continuer à approfondir mes connaissances avant de me lancer sur le marché du travail, j'ai rejoint SKEMA Business School, sur le campus de Lille, pour suivre le Programme Grande École, parcours ECA (Expertise Comptable et Audit).
Cet ensemble d’expériences académiques m’a ouvert les portes de mon activité actuelle. Je travaille aujourd’hui comme chef de projet IT et je me spécialise dans la mise en conformité réglementaire des technologies pour aider les grandes entreprises à être en ligne avec la législation qui évolue constamment.
Grâce à ses campus dans le monde entier et son large réseau d'alumni, SKEMA facilite grandement la construction d'une carrière internationale
Pourquoi avoir choisi d’intégrer SKEMA Business School ?
J'ai avant tout choisi SKEMA Business School pour son rayonnement académique et sa grande ouverture sur le monde. En effet, j'ai toujours souhaité travailler dans différents pays. Grâce à ses campus dans le monde entier et son large réseau d'alumni, SKEMA facilite grandement la construction d'une carrière internationale.
L’une des particularités du parcours ECA était d’avoir un rythme très soutenu et un emploi du temps chargé, avec des cours de 7h à 21h. Cela m'a bien préparé aux défis de la vie professionnelle et m’a aidé à faire face aux périodes de travail très chargées en entreprise.
Il y avait aussi de belles synergies et des liens étroits entre tous les étudiants. Chacun s’entraidait pour surmonter les challenges. Cela m'a permis d’expérimenter une logique de travail en équipe et de solidarité qui est indispensable dans le monde du travail.
D'où vous vient ce goût de l'international ?
Ma mère étant vietnamienne, j'ai toujours été attiré par l’international et par les autres cultures. C'est pourquoi, après avoir travaillé 4 ans dans l’audit financier à Paris à l'issue de mes études à SKEMA Business School, j'ai fait le choix de m'expatrier en Asie.
J'ai d'abord réalisé un VIE (Volontariat International en Entreprise) à Shanghai, dans le développement commercial. J'étais chargé de réaliser une étude de marché pour analyser le paysage concurrentiel et le potentiel du marché chinois pour l’entreprise. J’ai ainsi été amené à rencontrer beaucoup de gens et à créer un solide réseau. C'était une très belle aventure humaine.
Après quelques années en tant que travailleur indépendant, j'ai réalisé que le freelancing était difficilement viable à long terme.
Comment s’est déroulée la suite de votre carrière ?
À la suite du VIE, l'entreprise pour laquelle je travaillais a finalement décidé de ne pas se développer en Chine. J’ai alors fait le choix de me lancer en freelance, pour proposer des services d'assistance en sécurité informatique (analyse de la politique informatique, des mots de passe, de la sécurité des réseaux, des sauvegardes…).
Après quelques années en tant que travailleur indépendant, j'ai réalisé que le freelancing était difficilement viable à long terme.
J'ai alors rejoint Langham Hall, une entreprise de gestion d’actifs à Hong Kong, en tant que chef de projet informatique. J'étais chargé de développer des applications destinées à automatiser des processus de comptabilité et de reporting financier, d'analyser les risques et de faire le lien entre la direction informatique et la direction financière.
Au bout de 7 ans, j'ai été muté au Luxembourg, où je vis toujours actuellement. Mon contrat s’étant achevé il y a un peu plus d’un an, j’ai repris les missions en freelance dans l’attente de trouver un nouvel emploi salarié.
À quoi ressemble votre quotidien en tant que freelance dans l’IT ?
En tant que freelance, il faut peaufiner son expertise en permanence. Je consacre deux heures par jour à explorer de nouveaux domaines et à me former en continu pour augmenter la valeur du service que je propose. Je prends aussi le temps d'analyser l'actualité, le marché, les nouvelles réglementations… Je réalise des missions ponctuelles, allant de 1 à 2 mois. Il y a énormément de demandes car les entreprises sont soumises à des échéances obligatoires et disposent rarement du temps et des ressources suffisantes pour s'y consacrer en interne.
J'ai eu l'occasion de rencontrer les enseignants, de participer à des simulations d'entretien d'embauche avec les élèves et de m’impliquer dans le réseau alumni
Vous êtes très impliqué dans le réseau alumni de SKEMA Business School. Pourquoi cet engagement ?
Lors de mon VIE à Shanghai, je vivais à proximité du campus de Suzhou de SKEMA Business School. Là, j'ai eu l'occasion de rencontrer les enseignants, de participer à des simulations d'entretien d'embauche avec les élèves et de m’impliquer dans le réseau alumni. C'était pour moi une belle manière de renvoyer l'ascenseur et de rencontrer du monde dans mon nouveau pays. Cet engagement s’est naturellement poursuivi lors de mes expatriations à Hong Kong puis au Luxembourg.
En tant qu’ambassadeur, je participe à l’organisation d'événements et de conférences, j’alimente le réseau et je connecte des alumni entre eux. J’adore mettre en lien des personnes de différents backgrounds et faciliter les synergies !
Découvrir cette dimension humaine, qui est cruciale dans le monde de l’entreprise, m’a énormément aidé dans ma carrière
Quels ont été les bénéfices de vos études à SKEMA Business School pour votre carrière ?
À SKEMA Business School, j’avais beaucoup de cours autour des relations humaines (psychologie sociale, gestion des émotions...). Cela m’a permis d’acquérir les clés pour manager dans un cadre multiculturel avec empathie, écoute et modestie et résoudre les conflits de façon raisonnée et pragmatique. Découvrir cette dimension humaine, qui est cruciale dans le monde de l’entreprise, m’a énormément aidé dans ma carrière.
Le réseau alumni de SKEMA Business School est très utile
Avez-vous des conseils de carrière à donner aux jeunes diplômés de SKEMA Business School ?
Je conseille surtout d'aller à la rencontre des gens, d’élargir et d’entretenir son réseau, de poser des questions et d'assister à un maximum d'événements, de conférences, de séminaires… C’est quelque chose qui m’a beaucoup aidé dans ma carrière. Cela permet d’avoir des conseils fiables et véridiques, issus d’expériences réelles.
En cela, le réseau alumni de SKEMA Business School est très utile. Quand j’étais étudiant, prendre contact avec d’anciens élèves m'a aidé à affiner mon projet professionnel et à définir les prochaines étapes de ma carrière.