Le président du Parti Candlelight, Teav Vannol, a été condamné à payer une amende de 2 500 $ et 1,5 million de $ en compensation pour diffamation après avoir critiqué la démocratie cambodgienne.
Condamnation pour diffamation
Teav Vannol, président du Parti Candlelight *, a été reconnu coupable de diffamation par un tribunal cambodgien. Il doit payer une amende de 10 millions de riels (environ 2 500 $) et verser six milliards de riels (environ 1,5 million de $) en compensation au gouvernement.
Critiques sur la démocratie cambodgienne
La condamnation de Teav Vannol porte sur ses déclarations à des médias étrangers, où il a affirmé que la démocratie au Cambodge régressait depuis l'arrivée au pouvoir du Premier ministre Hun Manet. Lors de son interview avec Nikkei Asia et Radio France Internationale (RFI), Teav Vannol a également critiqué les violations des droits humains dans le pays.
Verdict du tribunal
Le juge Hok Pov a déclaré que le tribunal disposait de preuves suffisantes pour condamner Teav Vannol pour diffamation publique. Il a ajouté que Teav Vannol pouvait faire appel de la décision s'il n'était pas satisfait. Absent lors du verdict, Teav Vannol était en mission à l'étranger pour le parti, selon son avocat Choung Choungy.
Source : cambojanews.com
*Candlelight Party , -Bien que nous soyons dans notre ADN des défenseurs de la langue française, la rédaction a préféré garder le nom en anglais de ce parti pour deux raisons
- C’est le nom qui est utilisé au Cambodge , qui n’est pourtant pas un pays anglophone et qui est même membre fondateur de la Francophonie.
- Une traduction française s’approcherait de « Parti de la lueur d’une bougie »… ce qui est assez lourd. Reconnaissons que l’anglais (et le Khmer aussi d’ailleurs) ont ce génie du raccourci qui parfois, nous manque un peu.