La première session de la nouvelle Assemblée nationale cambodgienne s’est tenue hier matin, après la séance inaugurale présidée par le roi Norodom Sihamoni.


Cette première session a été présidée par Heng Samrin, le doyen de l’Assemblée à 89 ans.
Lors des dernières élections le Parti du peuple cambodgien de Hun Sen a remporté 120 sièges, les cinq restant vont au parti royaliste Funcinpec.
Le roi Norodom Sihamoni, dont le rôle est largement symbolique, a ouvert la séance et félicité les députés nouvellement élus.

Selon l’AFP, il a déclaré que le pays avait fait de grands progrès au cours des 30 dernières années et a exhorté les députés à faire "davantage d'efforts pour aider les gens à vivre dans l'égalité".
Tous les députés ont exprimé leur détermination à respecter la Constitution, à servir et à protéger les intérêts du peuple, de la nation et de la patrie tout en remplissant la mission qui leur a été confiée par le peuple cambodgien.
« […] Nous jurons que nous n'exploiterons pas les intérêts nationaux pour nous-mêmes, ni pour notre famille, ni pour notre parti. Nous sommes déterminés à sacrifier nos vies pour défendre aujourd'hui et à l'avenir l'indépendance nationale, la souveraineté nationale, l'intégrité territoriale légitime à l'intérieur des frontières terrestres et maritimes que le Cambodge avait entre 1963 et 1969, et l'unité nationale, et à ne permettre aucun séparatisme », ont-ils déclaré lors de la cérémonie de prestation de serment.
Ils ont également juré de maintenir la neutralité et le non-alignement pour le Cambodge, maintenant et à l'avenir, et ne permettront à personne de s'ingérer dans les affaires intérieures du Royaume, ni de dicter les politiques nationale et internationale du pays.
Ils ont, en outre, promis de respecter la démocratie libérale ainsi que les Droits de l'Homme, tels que stipulés dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, et de lutter contre toutes sortes de corruption et d'injustice sociale.
Le Parlement se réuni au moment où nous écrivons ses lignes pour élire officiellement le général Hun Manet, 45 ans, fils ainé de Hun Sen à la tête du pays.
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