Jeudi 16 février, la fillette, originaire de la province de Prey Veng, s’est plainte de fièvre, maux de gorge et toussait. Trois jours plus tard, elle fut transportée à l'hôpital pédiatrique national de Phnom Penh.
Elle est décédée le 22 février. Sa dépouille a été ramenée dans sa ville natale pour les cérémonies funéraires, a déclaré le ministère de la Santé.
Elle aurait vécu dans une zone où se trouvaient de nombreux animaux sauvages morts. Des investigations sont en cours, auxquelles participe l’Institut Pasteur du Cambodge. Une équipe technique du ministère a prélevé des échantillons des animaux morts pour les inspecter, mais aucune découverte n'a été faite.
La grippe aviaire au Cambodge
Le H5N1 est apparu au Cambodge en 2005. Ce virus ne se transmet que rarement aux êtres humains, mais avec un taux de mortalité très élevé. Les principales mesures de sécurité consiste donc à observer de bonnes pratiques d’hygiène (lavage régulier des mains après avoir côtoyé des animaux et port d’un masque).
Le dernier cas humain a été signalé en mars 2014. Alors, le nombre de malades recensés dans le royaume était de 57. Parmi ceux-ci, 45 cas concernaient des enfants de moins de 14 ans et 32 cas des femmes. Seules 19 patients ont survécu à l'épidémie de H5N1 qui a duré neuf ans.
"Le H5N1 reste une menace pour la santé du peuple cambodgien, et les enfants constituent le groupe le plus vulnérable", a déclaré le ministre de la Santé Mam Bunheng cité par Cambodianess.
Les enfants jouent avec les volailles, les nourrissent, aident à nettoyer les poulaillers ou ramassent les œufs. Ils ont un contact particulièrement direct avec elles car ils ont tendance à les considérer comme des animaux de compagnie.