Dix morts et 24 blessés ont été recensés entre janvier et septembre 2025 à cause des mines et restes explosifs de guerre, selon l’Autorité cambodgienne d’action contre les mines.


Le Cambodge a enregistré 34 victimes de mines et restes explosifs de guerre (REG) durant les neuf premiers mois de 2025, contre 39 sur la même période en 2024, soit une diminution de 12,8 %, a indiqué mercredi l’Autorité cambodgienne d’action contre les mines et d’assistance aux victimes (CMAA).
« Dix personnes ont été tuées, 21 blessées et trois amputées à la suite d’explosions de mines ou de REG entre janvier et septembre 2025 », a précisé le porte-parole du CMAA, Lang Kosal.
Les victimes recensées sont 24 hommes, cinq garçons, trois femmes et deux filles.
Un lourd héritage des conflits
Depuis 1979 et jusqu’en septembre 2025, les mines et REG ont causé la mort de 19 844 personnes et fait 45 276 blessés, selon les chiffres officiels.
Le Cambodge demeure l’un des pays les plus touchés au monde par ce fléau, avec entre 4 et 6 millions de mines et autres munitions abandonnées à la suite de trois décennies de guerre et de conflits internes, achevés en 1998.
Objectif : un pays sans mines d’ici 2030
Les autorités cambodgiennes maintiennent leur engagement à débarrasser le territoire de toutes les mines et REG d’ici 2030, un objectif ambitieux soutenu par de nombreux partenaires internationaux.
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