Édition internationale

73 ONG exigent la libération des 18 soldats cambodgiens

Un collectif de 73 ONG presse la Thaïlande de rapatrier 18 soldats cambodgiens capturés, en invoquant les Conventions de Genève et le cessez‑le‑feu.

pagode d'Arampagode d'Aram
pagode d'Aram touchée par les combats. photo ministère de l'information
Écrit par Lepetitjournal Cambodge
Publié le 30 août 2025

Une déclaration conjointe publiée le 29 août 2025 en anglais, en thaï et en khmer, par des organisations de la société civile cambodgiennes et thaïlandaises, dont LICADHO, demande la libération des 18 soldats cambodgiens faits prisonniers à la frontière le 29 juillet. Les signataires indiquent que les autorités thaïlandaises ont reconnu le statut de prisonniers de guerre pour ces militaires.

Les demandes des ONG

Les organisations appellent à un rapatriement rapide des 18 militaires vers le Cambodge. Elles demandent des garanties immédiates : accès régulier du CICR, possibilité pour les prisonniers de communiquer avec leurs familles et transparence sur le lieu ainsi que sur les conditions de détention. Selon elles, ces mesures s’inscrivent dans le cadre du cessez‑le‑feu entré en vigueur fin juillet.

Le cadre juridique invoqué

La déclaration rappelle les Conventions de Genève de 1949, qui encadrent le traitement des prisonniers de guerre et prévoient leur rapatriement lorsque les hostilités prennent fin. Les ONG soulignent que le respect de ces obligations contribuerait à une désescalade durable.

La position officielle de Bangkok

Les autorités thaïlandaises assurent que les 18 prisonniers sont correctement pris en charge et que le CICR a pu leur rendre visite. « Conformément aux Conventions de Genève de 1949, les 18 prisonniers de guerre sont en bonne santé. » Elles précisent également que les détenus « seront libérés une fois le conflit armé terminé. »

Un enjeu pour la consolidation du cessez‑le‑feu

Alors que des mécanismes d’observation ont été acceptés par les deux pays, la question des 18 prisonniers reste sensible. Les ONG estiment qu’une libération rapide renforcerait la confiance entre les parties et faciliterait la stabilisation de la trêve.

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