La police cambodgienne a arrêté 65 étrangers à Phnom Penh et Kampot lors d’opérations visant des réseaux de fraude en ligne transnationaux.


Les forces de l’ordre cambodgiennes ont arrêté 65 étrangers lors de raids simultanés menés le 28 octobre à Phnom Penh et dans la province de Kampot. Ces interventions s’inscrivent dans une campagne nationale de démantèlement des réseaux de cybercriminalité transfrontaliers.
À Phnom Penh, une opération conjointe réunissant la Police nationale, la Police municipale et le commandement unifié du district de Chamkar Mon, sous la supervision d’un substitut du procureur du tribunal municipal, a visé un condominium du centre-ville. Sept ressortissants chinois ont été interpellés pour leur implication présumée dans une escroquerie sentimentale en ligne à dimension internationale.
Les enquêteurs ont saisi cinq ordinateurs tout-en-un, deux unités centrales, deux écrans et 32 téléphones portables. Selon les premières constatations, les suspects utilisaient de fausses identités numériques pour tromper des victimes à l’étranger.
Un vaste réseau démantelé à Kampot
Au même moment, la police procédait à une inspection d’un complexe à Bokor, dans la province de Kampot. Cinquante-huit ressortissants vietnamiens, dont quinze femmes, ont été interpellés. Parmi eux, neuf personnes — sept hommes et deux femmes — figuraient déjà sur une liste de surveillance policière.
La fouille des lieux, comprenant trois immeubles, une villa et une salle d’opération, a permis de saisir 63 ordinateurs tout-en-un, deux tours CPU, trois écrans et 48 téléphones portables.
Les premières analyses ont révélé que le groupe gérait des plateformes frauduleuses d’investissement et de cryptomonnaies destinées à des victimes internationales.

Une coopération renforcée entre services
Les suspects ont été remis au Département général de l’immigration pour traitement judiciaire. Les autorités poursuivent leurs enquêtes afin d’identifier les organisateurs de ces réseaux.
La Police nationale a réaffirmé sa détermination à poursuivre cette campagne de répression, déclarant que « les forces mixtes de maintien de l’ordre à travers le pays continueront à prendre des mesures strictes, sans exception, contre toutes les personnes et syndicats impliqués dans les fraudes technologiques ».









































