Les frappes thaïlandaises entraînent la fermeture de 635 écoles dans six provinces frontalières, affectant plus de 163 000 élèves et des milliers de déplacés.


Le ministère de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports a annoncé, le 10 décembre à midi, la suspension des cours dans 635 écoles, perturbant la scolarité de 163 528 élèves et de 5 441 enseignants.
Décision prise après les nouvelles frappes thaïlandaises
À la suite des attaques menées par l’armée thaïlandaise, des instructions immédiates ont été données pour fermer les établissements des districts de Samlot, Kamrieng, Sampov Loun et Phnom Proek, dans la province de Battambang. La veille 514 écoles étaient fermées
Selon le ministère, ces fermetures visent à assurer la sécurité des élèves, des enseignants et du personnel éducatif.
Six provinces touchées
Les frappes ont affecté les provinces de Preah Vihear, Oddar Meanchey, Banteay Meanchey, Pursat, Koh Kong et Battambang, toutes situées le long de la frontière thaïlandaise.
Le ministère a conseillé aux enseignants et aux élèves d’attendre de nouvelles annonces concernant la réouverture des établissements.
Bilan humain et déplacements massifs
L’armée thaïlandaise a lancé sa première attaque le 7 décembre, à 14 h 15, contre le district de Choam Ksant, dans la province de Preah Vihear. Les frappes, qui se sont ensuite poursuivies dans des zones civiles, ont causé sept morts et vingt blessés au 9 décembre.
Les violences ont entraîné un vaste mouvement de population : 127 133 personnes avaient été déplacées au 10 décembre, certaines se réfugiant dans des zones sécurisées de leurs provinces, d’autres rejoignant Siem Reap.
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