Avec un total de 13714 patients atteints du COVID-19, dont 1456 en soins intensifs, le système de santé roumain a atteint ses limites, les autorités locales devant autoriser une partie des hôpitaux à fonctionner pour les patients non atteints du COVID-19.
Bien que le gouvernement continue d'assurer qu'il n'y aura pas de restrictions supplémentaires pendant la période de la Pâques orthodoxe, la situation se détériore visiblement malgré le rythme décent de la vaccination.
Notamment, le ministre de l'Éducation Sorin Cimpeanu a reporté d'un mois la date limite pour permettre à tous les élèves de retourner dans leurs salles de classe - à la fin mai, ou début juin, à condition que les tests nécessaires soient achetés.
Plus de ressources seront dédiées aux patients atteints du COVID-19, a annoncé le ministre de la Santé Vlad Voiculescu, cité par News.ro.
Les cas d'urgence non liés au COVID-19 seront également traités par des hôpitaux qui n'avaient pas l'habitude de traiter de tels cas, par exemple pour libérer les services d'urgence réguliers pour qu'ils se consacrent pleinement aux cas liés au COVID-19, a-t-il annoncé.
Par ailleurs, en ce qui concerne le nombre de lits de soins intensifs, les hôpitaux des structures des ministères de l'intérieur, de la défense et des transports seront transformés en hôpitaux COVID-19.
Vlad Voiculescu a également parlé de la mesure de concentrer toutes les ressources pour les patients atteints du COVID-19, ce qui, selon lui, était "l'exigence du moment".
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