Le système politique libanais est dominé par quelques familles qui exercent leur influence depuis des décennies. Neuvième famille politique de la série, par ordre alphabétique : les Solh.
La dynastie des Solh commence avec Riad el-Solh, l’un des pères de l’indépendance du Liban qui défend l’égalitarisme confessionnel. Il dirige le premier gouvernement post-indépendance. Il est assassiné en 1951 par des partisans du Parti nationaliste socialiste syrien dont il avait ordonné l’exécution de son fondateur, accusé d’avoir voulu renverser son gouvernement.
Un cousin, Sami Solh, prend la suite. De 1942 à 1958, il effectue trois courts mandats à la tête du Conseil des ministres. Un autre cousin, Takkiedine Solh, occupe ce poste à cheval entre 1973 et 1974. Un troisième cousin, Rachid Solh, est nommé Premier Ministre juste avant la guerre puis 17 ans plus tard, à l’occasion des premières élections après la fin de la guerre civile.
La fille de Riad Solh, Leila Solh Hamadé, est la première femme à intégrer le gouvernement libanais en 2004.
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