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Débat du 1er tour des législatives - 7ème circonscription des Français de l'étranger

Visionnez le replay du débat organisé par RFI entre les candidats de la 7ème circonscription des Français de l'étranger (Allemagne, Europe centrale et Balkans) pour le 1er tour des législatives 2024.

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Écrit par Lepetitjournal Berlin
Publié le 25 juin 2024, mis à jour le 30 juin 2024

Six des neuf candidats pour la 7ème circonscription des Français de l'étranger présentent leur programme pour les élections législatives anticipées de 2024 lors de ce débat organisé le 20 juin 2024 par Pascal Thibaut (RFI) avec le soutien de l'équipe lepetitjournal.com Allemagne.

 

Ont participé au débat selon l'ordre du tirage au sort effectué le 16 juin 2024 en application de l'article R.28 du code électoral :

- PETIT Frédéric (Candidat sortant - Parti démocrate européen, MoDem et Indépendants)

- RICHARD Cécile (VOLT)

- RHARMAOUI-CLAQUIN Asma (La France Insoumise – Nouveau Front Populaire)

- MIER-GARRIGOU Dominique (Les Républicains)

- CHAMBON Jérôme

- NAVEYS-DUMAS Mathilde (Rassemblement National) : représentée par son suppléant Guillaume Arquer

 

Les candidates suivantes n'ont pas participé au débat :

- HUQUET Isabelle

- GEFFRAY Fanny

- ALEXANDRE Julie (Reconquête)

 

Les participant.e.s ont tour à tour présenté leur parcours personnel et positionnements politiques, leurs visions et projets concernant la politique nationale ainsi que les mesures qu’ils proposent de mettre en place pour la 7ème circonscription des Français de l’étranger. Pour clore le débat, les candidat.e.s ont répondu chacun leur tour aux questions du public. 

 

Les programmes des candidat.e.s : ce qu’il faut retenir

Frédéric Petit (MoDem et Indépendants / majorité présidentielle)

Le candidat sortant né à Marseille et vivant aujourd’hui à Cracovie est engagé en politique depuis son adolescence. Il a participé notamment à de gros projets d’action sociale en lien avec les centres sociaux de Borny, aux alentours de la ville de Metz (57) et a rejoint ensuite le parti MoDem. Au cœur de son engagement : la réforme du système politique actuel pour un parlement plus fort et plus diversifié. 

À l’échelle nationale, Frédéric Petit veut s’engager pour davantage de proportionnalité au parlement considérant qu’une majorité absolue à l’Assemblée nationale n’est pas essentielle. Concernant la question du logement, il considère que le système des APL doit être réformé car inefficace. 

Pour ce qui est de la 7ème circonscription, Frédérique Petit souhaite d’abord continuer l’effort vis-à-vis de l’Ukraine et comme Jérôme Chambon, lever l'ambiguïté face à la guerre en Ukraine. Dans le domaine de l’éducation, il souhaite continuer les efforts déjà entamés pendant son précédent mandat (à savoir une augmentation des subventions pour l’enseignement français, une augmentation des embauches dans les consulats). Il souhaiterait aussi travailler sur la mise en place du pass culture pour les Français à l’étranger, ainsi que la mise en place du service national universel et du chèque éducation.

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Cécile Richard (Volt)

Chargée de ressources humaines dans un thinktank de pointe sur le développement durable, elle habite à Berlin depuis 12 ans. En tant que co-présidente de Volt France, Cécile Richard s’engage pour l’idéal pan-européen et ses valeurs phares : le fédéralisme, l’écologie, le pragmatisme et le progressisme. Sa conviction principale : ramener le sujet et le débat européen au cœur du débat national. 

Au niveau national, Cécile Richard fait de la réforme du système politique actuel sa priorité. Elle veut y intégrer davantage de proportionnalité, un bulletin unique, et donner plus de poids à la jeunesse en abaissant le droit de vote à 16 ans. Son second engagement, la mobilité des citoyen.ne.s : elle souhaite développer massivement les transports au niveau régional.

En ce qui concerne les mesures pour la 7ème circonscription, Cécile Richard souhaite enlever les barrières administratives pour les personnes qui voudraient s’expatrier (en mettant notamment en place plus de services pour aider les Français dans la recherche d’emploi à l’étranger, en créant un label français pour les entrepreneurs français et en augmentant les subventions pour les associations qui aident à la recherche d’emploi). Ensuite, elle voudrait mettre en place un meilleur accompagnement pour les familles qui reviennent en France, et ainsi fluidifier les mesures administratives. Enfin, elle voudrait repenser la carte européenne d’assurance maladie comme une réelle carte de sécurité sociale.

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Asma Rharmaoui-Claquin (La France Insoumise – Nouveau Front Populaire)

La candidate du Nouveau Front populaire est actuellement conseillère politique et juridique pour l’association fédérale allemande de l’énergie et de l’eau. Binationale, elle a étudié à Brême et Fribourg et habite depuis dix ans dans la circonscription. Ses priorités : l’Europe du mieux vivre, axée sur la transition écologique et l’éducation pour tous ainsi qu’une coopération franco-allemande populaire qui ne se limite pas aux classes élitistes.

Au niveau national, la candidate de la gauche unie s’engage pour l’établissement d’un parlement fonctionnel dont le travail ne serait pas entravé par l’utilisation incessante de l’article 49.3. Elle propose une Europe verte, qui se réindustrialise et crée de l’emploi dans la transition énergétique en sortant des énergies fossiles. Un autre de ses combats concerne la poursuite des mesures contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), notamment par la création d’unions locales ainsi que l’ouverture de places en logement d’urgence pour les femmes et personnes queer victime de VSS, la formation des forces de l’ordre aux dépôts de plaintes de victimes et l’augmentation des moyens alloués au planning familial. En réponse aux accusations de Jérôme Chambon, Asma Rharmaoui-Claquin souligne que la gauche s’est construite sur la lutte contre l’antisémitisme.

Pour ce qui est de la 7ème circonscription, Asma Rharmaoui-Claquin met notamment en avant quatre mesures : elle souhaite rendre l’enseignement français à l’étranger accessible à tous, elle souhaite également donner plus de moyens aux associations françaises et enfin, elle aspire à améliorer la coordination des démarches administratives (notamment pour les bi-nationaux). Enfin, Asma Rharmanoui-Claquin prône la création d’une cellule de crise “protection de l’enfance” dans les consulats.

 

Dominique Mier-Garrigou (Les Républicains)

Dominique Mier-Garrigou, la candidate des Républicains, est arrivée à Stuttgart à 23 ans après des études universitaires à Toulouse. Elle est également engagée depuis des années dans l’associatif, déjà à l’université de Toulouse où elle était vice-présidente étudiante. Sa région d’adoption est le Baden-Wurtemberg. 

Au niveau national, elle s’oppose d’abord catégoriquement à la décision d’Eric Ciotti de s’allier au RN. Elle souhaite avant tout que la France revienne à une “politique du milieu”. Elle se positionne en faveur de la poursuite de l’utilisation de l’énergie nucléaire. L’éducation doit ensuite être pour elle un point central de son travail parlementaire. Enfin, il lui est fondamental pour elle de s’opposer aux extrêmes.

En ce qui concerne les mesures pour la 7ème circonscription, Dominique Mier-Garrigou met principalement en avant deux mesures. Elle souhaiterait d’abord redynamiser certains consulats et leur donner plus de pouvoirs (notamment à Stuttgart). Ensuite, elle souhaiterait mettre en place des mesures pour améliorer l’éducation des français à l’étranger, en revoyant le barème des bourses, afin que les français à l’étranger disposent des mêmes conditions d'éducation que les français en France.

 

Jérôme Chambon (Sans étiquette) 

Après de nombreuses années à l’étranger, notamment au Pays-Bas et à Bruxelles, Jérôme Chambon s’est installé à Francfort où il travaille en tant que manager des ressources humaines à la Banque centrale européenne depuis 10 ans. Jérôme Chambon se présente comme le candidat qui défendra la sociale démocratie, il veut incarner l’alternative au Nouveau Front populaire dominée, selon lui, par LFI (La France insoumise).

En ce qui concerne la politique nationale, quatre sujets lui tiennent particulièrement à cœur. Il souhaite premièrement agir sur le pouvoir d’achat des Français à travers la revalorisation de certains minima sociaux et la promotion d’aides ciblées notamment pour les coûts énergétiques. Il souhaiterait par ailleurs s’engager pour un meilleur accès à la santé et au logement, pour limiter la vulnérabilité digitale des jeunes ainsi que dans la lutte contre le réchauffement climatique et pour le bien-être animal. Pour finir, il met un point d’honneur à lutter contre l’antisémitisme ainsi que contre les violences faites aux femmes et aux minorités.

Pour les mesures à prendre pour la 7ème circonscription, Jérôme Chambon, a notamment mis en avant trois points principaux. Il souhaiterait participer à l’amélioration du traitement de certaines questions fiscales, comme le droit de succession. Il souhaiterait ensuite améliorer la question du droit applicable (entre le droit de l’Union européenne et le droit national) pour certains domaines, notamment le droit de la famille. Enfin, Jérôme Chambon voudrait sortir de l’ambigüité qui commence pour lui à exister au sein de certains pays de la 7ème circonscription face au conflit ukrainien. 

 



Guillaume Arquer (Rassemblement national – suppléant de Mathilde Naveys-Dumas)  

Né à Lyon, Guillaume Arquer est le suppléant de Mathilde Naveys-Dumas, candidate du Rassemblement national. Il est diplômé de l’école de commerce européenne et vie en Slovaquie à Bratislava depuis 15 ans. Ainsi, il se considère comme ayant toujours été un Français de l’étranger. Il s’est engagé dans le passé auprès de Charles Million, et a toujours eu un engagement fort pour une union du camp patriote et du camp de la droite. 

En ce qui concerne ses projets pour la politique nationale, ils concernent principalement trois aspects : l’énergie, la sécurité et la justice et l’immigration. 

En ce qui concerne les mesures pour la 7ème circonscription, Guillaume Arquer a mis en avant une mesure principale : il souhaite augmenter la présence et le nombre de services consulaires dans la circonscription. Ceux-ci ne sont en effet pour lui pas assez présents dans la circonscription. 

 

 

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